Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, rencontrera dimanche l'UGTA et le patronat, officiellement pour préparer la prochaine tripartite. Un communiqué du Premier ministère, diffusé hier en fin de journée, précise que lors de cette rencontre d'échange et de concertation, «il sera procédé notamment à l'examen des points à l'ordre du jour à soumettre à la tripartite, ainsi que la fixation de la date et du lieu de la tenue de cette rencontre, dont l'organisation est prévue prochainement». L'annonce de cette rencontre n'a pas manqué d'inspirer de nombreuses interprétations et commentaires, allant majoritairement dans le sens d'un apaisement que rechercherait le gouvernement après deux semaines de confrontation avec Ali Haddad et la constellation d'hommes d'affaires gravitant autour du noyau dur du FCE, et également après le prompt soutien apporté par le secrétaire général de l'UGTA au patron de l'ETRHB. Le Premier ministre devra donc logiquement rencontrer, dimanche prochain, le même Haddad — signataire avec d'autres organisations patronales du Pacte national économique et social de croissance — qu'il a refusé de voir parmi les invités lors de l'inauguration de l'Ecole supérieure de la Sécurité sociale le 15 juillet dernier. La tempête politique et médiatique qui s'en est suivie devrait donc connaître au moins un bémol au début de cette semaine, même si l'objet de la rencontre s'annonce purement technique. A noter que les signataires du Pacte national économique et social de croissance sont, en plus du gouvernement, l'UGTA, la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), le Forum des chefs d'entreprise (FCE), l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), I'Union nationale des investisseurs (UNI), la Confédération générale du patronat-BTPH (CGP-BTPH) et l'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA).