Durant cette saison estivale, les habitants de certains quartiers de Aïn El Turck sont agacés par les fréquentes coupures dans l'alimentation en eau potable. On peut citer le cas des habitants de la cité Akid Abbès, à proximité du chef-lieu de la daïra, qui sont obligés, durant cet été, de se plier au diktat des colporteurs d'eau qui prolifèrent dans cette localité, saisissant cette aubaine de voir l'alimentation en eau potable perturbée et n'hésitant pas, toute honte bue, à augmenter les tarifs en facturant la citerne entre 700 et 1000 DA selon le volume. De ce fait, nombre d'habitants de cette commune, ainsi que les estivants qui y ont loué des appartements sont obligés de veiller toute la soirée, ou même assurer des permanences à tour de rôle, pour attendre l'arrivée de l'eau dans les robinets. Il faut dire que, parfois, l'eau n'arrive uniquement qu'aux premiers et seconds étages à cause du manque de pression ou du faible débit. Certains riverains, qui ont constaté, ces jours-ci, la prolifération des colporteurs d'eau douce, munis, qui plus est, d'engins douteux, s'interrogent sur la provenance de cette eau et surtout sur sa qualité. Aussi, ces habitants lancent un appel à la Seor pour remédier, au plus tôt, à cette situation et prendre en charge leurs doléances.