Le sénateur de la gauche unie espagnole au sein du groupe parlementaire Unidos Podemos, Inaki Bernal, a demandé au gouvernement de l'Espagne des «explications» sur l'utilisation du sable provenant du Sahara occidental dans la plage de Tauro en Grande Canarie, selon l'APS relayant un communiqué dudit sénateur. Ce dernier a indiqué, dans son texte, que «cette situation est contraire à l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) qui a bien clarifié que les accords de commerce entre l'Union européenne et le Maroc excluaient les ressources naturelles du Sahara occidental occupé». D'où «une série de questions» à «poser au gouvernement afin d'avoir des explications sur l'utilisation du sable des territoires occupés du Sahara occidental pour des travaux réalisés dans la plage de Tauro en Grande Canarie». Il a relevé que la CJUE «avait clairement signifié dans son arrêt de décembre 2016» que les accords commerciaux entre l'Union européenne (UE) et le Maroc «n'incluaient pas les ressources du Sahara occidental et qu'aucune transaction commerciale ne doit se faire sans le consentement du peuple sahraoui». «Or le Maroc continue d'exploiter ces ressources, enfreignant le droit international.» Et d'ajouter : «L'utilisation du sable sahraoui vendu par le Maroc, dans des travaux à la plage de Tauro, est absolument contraire à l'arrêt de la CJUE.»