Après une semaine de compétition, la sélection algérienne d'athlétisme peine à faire bonne figure aux Championnats du monde qui s'achèveront dimanche prochain à Londres. L'élite nationale réduite à huit athlètes était incapable de rééditer les minima sur la terre britannique. En plus de cela, pour la première fois dans l'histoire de la participation algérienne aux Mondiaux, l'athlétisme national a signé deux abandons et une disqualification, respectivement par les athlètes Amine Belferar (800 m) Kenza Dahmani (marathon) et Bilal Tabti (3000 m steeple). Des résultats qui renseignent sur le degré de décadence de l'athlétisme algérien. Ce constat d'échec était prévisible avant même le départ de la délégation en Grande-Bretagne. Seuls ceux qui tentent de duper l'opinion affirment le contraire. Avant les Championnats du monde, le président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA), Abdelhakim Dib, avait annoncé à la Radio nationale que l'Algérie décrochera une ou deux médailles et cinq places en finale. Après ces premiers résultats, le décathlonien Larbi Bourrada reste la seule chance de médaille pour l'Algérie. Bourrada, 5e aux Jeux olympiques de Rio, qui sera en lice demain (vendredi), subira sans doute une forte pression. En dernier lieu, pour le compte de la 10e journée prévue aujourd'hui, l'athlète Abderrahmane Anou sera en lice dans la première série du 1500 m. Anou, présent à Londres grâce au repêchage de l'IAAF, doit se surpasser afin de se qualifier pour la finale de demain. Au cours du dernier Championnat arabe d'athlétisme disputé à Tunis, Anou avait terminé 3e dans une course remportée par le Djiboutien Ayanleh Souleiman. Ce dernier est engagé aussi dans la 1re série du 1500 m.