85 FOYERS RACCORDES AU RESEAU D'AEP À TIFFECH Le wali de Souk Ahras a assisté, hier, à l'occasion de la célébration du double anniversaire du 20 Août, au lancement des travaux d'un projet d'alimentation en eau potable de trois mechtas éparses de la commune de Tiffech, qui compte 85 foyers. A noter que cette commune souffre depuis des années de perturbations dans l'AEP, entraînant des mouvements de protestation, notamment en période de grandes chaleurs. A Touazria, un hameau situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune, le premier responsable a déclaré, en réponse à une proposition faite par un technicien : «Notre objectif est d'endiguer à jamais le problème de l'eau à Souk Ahras, toutes régions incluses et pour ce faire des projets d'envergure seront lancés dans le cadre du Plan communal de développement (PCD). Les deux nouveaux barrages qui sont en cours de réalisation mettront fin au problème, mais en attendant leur réception d'autres mesures seront adoptées.» Le même responsable mettra en relief l'importance de la création et le renforcement des espaces d'irrigation pour donner ensuite instruction pour que soit retenu un projet de forage-captage des eaux souterraines. En fin de visite, des habitants de la commune venus à la rencontre du premier responsable de l'exécutif ont fait état de plusieurs carences dans la gestion de leur municipalité, à savoir l'aménagement urbain, le désenclavement… d'autres doléances à caractère social ont été formulées à l'adresse du wali. Ce dernier a promis de prendre en charge leurs griefs lors d'une prochaine visite de travail. A. D Skikda : Les habitants de Oued Lekbir bloquent la RN44 Hier, les habitants de Oued Lekbir, dans la commune de Aïn Charchar, à l'est de Skikda, ont barricadé le tronçon de la RN44 passant près de leur localité, en signe de protestation devant les lenteurs enregistrées dans la réalisation d'un programme de 90 unités de logements ruraux. La RN, connue pour être un axe routier au trafic intense a été ainsi bloquée à toute circulation durant plusieurs heures, en engendrant de grands désagréments aux usagers. Exhibant des décisions qu'ils détiennent depuis des années attestant qu'ils ont bel bien bénéficié d'un logement rural dans la région d'El Attassa, les manifestants ont dénoncé les lenteurs et accusé les responsables locaux d'inertie. Les manifestants rapportent par ailleurs que l'assiette foncière située à El Attassa et qui devait abriter leur programme de logement a été détournée de sa vocation initiale pour servir de zone d'activités. Ils témoignent qu'ils avaient pourtant reçu des garanties fermes des pouvoirs publics qui leur auraient promis d'octroyer une nouvelle assiette foncière pour le programme du logement rural, mais rien n'avait été fait, selon leurs dires. La crise n'a été désamorcée qu'après le déplacement du chef de daïra de Azzaba, qui a eu à s'entretenir avec les manifestants et à écouter leurs doléances. Selon les habitants de Oued Lekbir, le chef de daïra leur aurait clairement signifié que le wali avait déjà pris l'initiative d'épargner l'assiette devant accueillir leur programme de logements en la retirant du tracé de l'enceinte réservée à la zone d'activités. Il leur fera également part de la volonté des pouvoirs publics de relancer, dans les jours à venir, le programme des 90 logements ruraux. Convaincus par les déclarations du chef de daïra, les habitants ont levé les barricades libérant ainsi la circulation. K. O Bordj bou arréridj : Vers la prise en charge médicale des moudjahidine Après le dépôt d'une gerbe de fleurs au cimetière de Medjana à la mémoire de tous ceux qui sont tombés au champ d'honneur et l'attribution de 100 logements à Aïn Soltane, une halte s'est imposée en ce 20 août au chevet de Mohamed Saïd Zellagui, un moudjahid de la première heure, alité sous le poids du temps et de la maladie. Face à cette situation, le wali a instruit les directeurs de la santé, des moudjahidine et de la Protection civile, de procéder à l'installation d'une commission qui sera chargée de recenser le nombre d'anciens combattants malades en vue de les prendre totalement en charge. C'est le moins qu'on puisse faire à l'encontre de ceux qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour que vive l'Algérie libre et indépendante. M. A.