Les 17 mis en cause arrêtés par les éléments de la sûreté de wilaya suite aux violences à haï Essabbah, à la fin du mois passé, ont comparu, hier, devant le tribunal d'Oran. Après que le procureur a requis contre eux la peine maximale, selon la loi, ils ont été condamnés à 18 mois de prison ferme. Cette affaire remonte au 28 du mois passé, lorsque les éléments de la 22e sûreté urbaine, en collaboration avec les éléments de la police judicaire de la sûreté de wilaya d'Oran, ont démantelé un réseau de malfaiteurs. Signalons que c'est suite à un affrontement entre jeunes que les éléments sécuritaires sont intervenus pour rétablir l'ordre. Une intervention qui a permis l'arrestation de ces jeunes et la saisie de plusieurs armes blanches utilisées dans ces batailles rangées, ainsi que des bombes de gaz lacrymogène, une batte de base-ball et des assiettes de paraboles utilisées en guise de boucliers. On apprendra que parmi les individus arrêtés, la majorité est composée de récidivistes qui ont été impliqués dans de pareilles affaires. Lors de cette même opération, un policier a été blessé par un jet de pierres. Présentés par devant le magistrat instructeur, les griefs retenus contre les mis en cause sont «association de malfaiteurs», «trouble à l'ordre public» et «utilisation d'armes blanches pour agresser les personnes et les biens d'autrui», et «agression d'éléments sécuritaires en fonction». Cités à la barre du tribunal d'Oran, les prévenus tenteront chacun de se disculper et de charger les autres. Toutefois, le flagrant délit dans cette affaire et le certificat médical présenté par le policier blessé les confondront.