Le Centre de développement des technologies avancées (CDTA) organise, du 18 au 20 septembre courant, le troisième Hard-Innovation. Pour cette édition, le CDTA a décidé de tenir cet événement au niveau du nouvel incubateur installé au sein même de l'établissement à Baba Hassen. Cette nouvelle structure d'appui à la création d'entreprises novatrices a pour objectif de transformer les idées innovantes dans le domaine des technologies avancées en une entreprise compétitive. Ainsi, le CDTA met à la disposition des porteurs d'idées un local équipé de tous les moyens nécessaires pour le développement des projets, en plus de garantir l'accompagnement nécessaire dans la formulation du business model et la rédaction du business plan. L'incubateur aide également les jeunes porteurs de projet à s'insérer dans l'environnement tout en recherchant, à leur bénéfice, le financement nécessaire grâce aux réseaux et relations dont jouit le Centre.
Convention Pour cette troisième édition, le Hard-Innovation est pensé par le CDTA comme un concours grand public dont l'objectif est de promouvoir la culture de l'entrepreneuriat et de l'innovation, comme précisé dans l'intitulé de l'événement. Plusieurs équipes de porteurs d'idées novatrices, sans limites de nombre, devront présenter ainsi leurs projets dans une compétition où les gagnants se verront pris en charge à hauteur de 500 000 à 1 000 000 DA dans l'incubateur du CDTA. Et cela, dans l'optique de voir un jour la naissance de leurs propres start-up. Pour cette édition, le jury a opté pour deux thématiques en matière de développement de solutions innovantes, à savoir : les TICs au service de la santé et Smart city : systèmes et application. En termes de réussite justement, la lauréate de la première édition, Imène Malek, présente à l'ouverture de l'évènement, a remporté de nombreux challenges tels que «Hack le Hackathon», jeune innovateur entrepreneur, et a été sélectionnée pour son projet «Aquasafe» parmi 519 projets de programme régional Start 2073. Et, cerise sur le gâteau, grâce à ce projet, Imène Malek a signé une convention avec l'entreprise des eaux Seaal pour le contrôle de la qualité de l'eau dans la wilaya d'Alger.