L'absence de pluies ces derniers jours dans notre pays s'est sérieusement répercutée sur la l'alimentation, perturbée, en eau potable des villages de la commune de Tamridjt. Cette situation est telle que le débit des sources qui alimentent ces villages a diminué, selon le P/APC, de presque 60%, ce qui s'est répercuté négativement sur la distribution de ce liquide. L'alimentation en eau potable s'effectue d'une façon drastique, à savoir 30 à 45 minutes par jour, ce qui est insignifiant comparé aux besoins quotidiens des habitants de la localité. La commune de Tamridjt a bénéficié au cours de cette année, dans le cadre du PCD, d'une enveloppe financière de deux millions de dinars dont la moitié est destinée à a réparation du réseau d'AEP qui a subi des dégâts causés par le séisme du mois de mars dernier. L'autre moitié de l'enveloppe est consacrée au renforcement du réseau, dont les travaux sont en cours de réalisation, qui alimente les villages, entre autres, de Laârache, Tamridjt (centre) et Laâlam. Selon le P/APC, de nombreux projets sont prévus, pour atténuer un tant soit peu cette crise d'eau, mais nécessitent une prise en charge financière pour leur lancement. Ils consistent en le renforcement du débit acheminé par le réseau alimentant les villages Aït Taâbane, Anakab,… ainsi que la réfection de la conduite qui approvisionne le chef-lieu communal à partir de la source dite Ighzer Nersas qui est presque obstruée par des dépôts de calcaire et qui nécessite aussi des travaux de captage pour son renforcement. Par ailleurs, le lancement du projet destiné pour subvenir aux besoins du village Laâlam en eau d'irrigation tarde à venir. Ce projet, d'un montant financier de 15 millions de dinars, est programmé dans le cadre du plan pour le développement rural (PPDR) et consiste en l'alimentation dudit village, qui est à vocation agricole, à partir d'Assif Nenkeb et ce par l'installation d'une station de pompage et la réalisation de deux bassins au niveau des localités Aït Amar et Taskala.