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«Il faut créer des centres de prise en charge psychologique pour les adolescents»
Pr Madjid Tabti. Chef de service de pédopschiatrie du centre Infanto-juvenille de Chéraga
Publié dans El Watan le 15 - 10 - 2017

Le nombre de cas de troubles mentaux est en nette augmentation ces dernières années notamment chez les jeunes adolésecents. Pourquoi d'après vous ?
Il faut savoir que notre société a connu des mutations et on est passé de la famille traditionnelle à la famille moderne et ces changements affectent effectivement l'adolescent qui vit une période de changement importante lui aussi. Cette mutation de la structure familiale est pour beaucoup dans l'altération de la santé mentale.
Outre les facteurs sociaux s'ajoute d'autres facteurs tels que l'urbanisation effrénée de nos villes, le changement de mode de vie et l'avenue de l'internet etc. L'enfant à cet âge là est dans le défi parental et social. l'implosion de la famille(divorce, mère célibataire, et la manque d'autorité à l'école, ont favorisé l'apparition des comportements tel l'initiation à la drogue à l'âge précoce vers 10 ans. L'enfant est livré à une société non balisées que ce soit du côté parentale, sociale et éducatif. Aucune projection ne s'offre à lui à la s'ajoute d'autres ingrédients pour le pousser encore dans le désarroi total.

Entre 20.000 à 25.000 consultations pour addiction sont enregistrées chaque année . Est-ce qu'il ya réellement une prise e charge adéquate de ces jeunes vulnérables ?
Il y a effectivement un nombre important de ces jeunes pris dans cette spirale de l'addiction. Un fléau qu'il faut réellement prendre en charge. Comme je l'ai déjà signalé plus haut de nombreux facteurs poussent cet adolescent à la déchéance et vu son état psychologique souvent altéré il retrouve alors plaisir et goûts dans la drogue et donc une addiction au canabis, comme l'addiction à internet etc.
Les centres font ce qu'ils peuvent avec les moyens disponibles. Le patients bénéficie d'une cure au cours de son séjour de 21 jours avec un protocole thérapeutique qui reste encore incomplet car nous avons besoin des produits de substitution aux opiacés pour réduire les chutes. Mais un accompagnement familial et social à long terme.
La demande de prise en charge est de plus en plus importante mais il n y a pas assez de structures dédiées à la prise en charge. Il n'y a que les centre de Blida de Tizi-Ouzou, d'Oran et nous qui sont effectivement sollicités mais chez nous par exemple il n y a pas d'hospitalisation alors que ces cas doivent être pris en charge dans l'urgence notamment lorsque l'enfant est en crise.
Outre la conduite addictive, il y a ces jeunes adolescents qui souffrent de l'anorexie mentale, de dépression suivie de tentative de suicide. Cet enfant qui n'est ni enfant ni adulte nécessite une prise en charge psychologique et une couverture médicale, juridique adéquate dans un centre spécialisé. C'est ce qui nous manque aujourd'hui en plus d'un personnel qualifié.
Nous avons l'unité qu'on appelle la « Maison de l'ado » à Dely Brahim qui assure des consultations et offre des soins psychologiques mais dans un cas d'urgence, une conduite suicidaire par exemple il n a pas ou aller. Ces adolescents sont placés dans les services pour adulte. Ce qui aggrave davantage leurs états.
La prévention contre ce type de fléau est donc possible. Quelle est alors d'après vous les moyens à mettre en place ?
L'école peut un jouer un rôle très important à travers la sensibilisation dès les classes primaire. Les moyens de communication existent aujourd'hui et on peut informer et communiquer sur tous els dangers de l'addiction. La famille doit être aussi partie prenante de cette sensibilisation afin de prévenir et sauver nos enfants. Je pane pour réussir il faut la mobilisation de tous.


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