«Le contrat conclu en juillet 2015 par Alstom et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) pour la fourniture de 17 trains inter-cités Coradia n'a été ni annulé ni gelé. Le projet avance conformément au planning». C'est, ainsi, un démenti qui est formellement apporté par la porte-parole du leader européen de l'industrie ferroviaire aux folles rumeurs ayant circulé des mois durant auprès des cheminots à Annaba au sujet du gel, voire de l'annulation, de la commande SNTF. A en croire Justine Rohée, du département Media Relations Manager du Groupe Alstom, la fabrication du premier des 17 Coradia pour l'Algérie est terminée. Mieux, la rame a quitté fin septembre dernier l'usine Alstom de Reichshoffen (France) exclusivement dédiée à la conception, la fabrication et la validation de la commande algérienne. Les premiers essais dynamiques de la rame sont en cours au niveau du site de Velim, en République tchèque. Cinq autres sites en France participeront à ce projet : Saint-Ouen, pour le design, Le Creusot, pour les boogies, Ornans, pour les moteurs et alternateurs, Tarbes, pour les chaînes de traction, et Villeurbanne pour l'informatique embarquée et l'information voyageurs. Déjà adopté par SNCF et les régions françaises depuis 2009, Coradia Polyvalent, un train bi-mode (thermique et électrique- 25kV) pouvant circuler à une vitesse de 160 km/h, est le choix idéal pour répondre aux besoins de transport de l'Algérie. S'étirant sur 110 mètres, le Coradia comporte six voitures et offre une capacité de transport de 265 passagers. Ses usagers pourront «voyager à bord d'un train qui bénéficie des dernières innovations technologiques qui allient confort, performance et protection de l'environnement», assure Alstom Transport. La première rame sera livrée à Alger début 2018 pour une mise en service commercial à partir du 2e trimestre 2018, annonce, depuis son siège de Saint-Ouen, Altom Group. Les 17 trains seront affectés à des liaisons, entre autres, Alger et les villes d'Oran, Annaba, Constantine et Béchar.