Dan le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation, la subdivision agricole de Sidi Aïch a organisé, jeudi passé, une journée d'information au CFPA de Tinebdar pour sensibiliser au problème de la faim et montrer l'importance du développement agricole et rural dans la lutte contre la pauvreté et les flux migratoires. «Relance de l'agriculture familiale», «sécurité alimentaire et développement rural», «le microcrédit à travers le dispositif Angem», tels sont les thèmes des trois communications présentées respectivement à cette occasion par Boualem Bellil, chef de la subdivision agricole de Sidi Aïch, Sedaoui Djillali, ingénieur agronome, et Bouguider Ghanem, chargé d'études Angem. Dans le prolongement du slogan «Changeons l'avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural» dédié cette année à la Journée mondiale de l'alimentation, les communicants ont mis en exergue l'impact des conflits, des guerres, de l'instabilité politique, des changements climatiques dans les migrations massives, internes et internationales. «On compte actuellement dans le monde plus de 700 millions de migrants internes, 200 millions de migrants internationaux et plus de 800 millions de personnes pâtissant de la faim», signale dans son intervention, Sedaoui Djilali. «Un développement économique diversifié ayant pour base la promotion de l'agriculture familiale qui fournit actuellement plus de 60% de la production agricole dans le monde est seul garant de notre sécurité alimentaire», indique, pour sa part, le subdivisionnaire. Le débat qui a eu lieu au terme de ces communications s'est focalisé notamment sur le financement, dans le cadre des microcrédits, des projets pour femmes au foyer.