La 8e édition du Salon des énergies renouvelables et du développement durable s'est ouverte, hier, au centre des Conventions d'Oran. Organisée par Myriade Communication, cette manifestation compte plus de 80 exposants algériens et étrangers, dont le groupe pétrolier Sonatrach et ses filiales, Sonelgaz, Naftal et des entreprises nationales activant dans les domaines de l'eau, de l'environnement et de l'économie verte. A l'occasion de l'ouverture, hier, de la 8e édition du Salon des énergies renouvelables et du développement durable, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a affirmé que la politique actuelle du gouvernement vise la libération des investissements dans les énergies renouvelables en vue de mettre en place une réelle industrie dans la technologie du renouvelable et des énergies vertes. En effet, intervenant hier à l'ouverture de la huitième édition consécutive du Salon des énergies renouvelables ERA-2017 à Oran, le ministre de l'Energie a explicité la vision du gouvernement dans ce domaine : «Le gouvernement œuvre à rendre incitatif le cadre législatif pour la production et la commercialisation des énergies renouvelables(…), il s'agit de libérer les initiatives et les investissements privés dans ce domaine, car il y a une véritable niche pour les petites et moyennes entreprises», a déclaré le ministre, en assurant que pas moins de 70% de la technologie, par exemple dans le photovoltaïque, sont le panneau et les accessoires, soit des éléments qui devraient être produits localement. Le ministre estime qu'il est inacceptable d'importer ces produits et prétendre que nous fabriquons localement. Il détaille: «Tous les éléments de la chaîne de valeurs des renouvelables, notamment l'engineering, la construction et les équipements sont des vecteurs de création de richesse localement. Il est donc indispensable de s'approprier toute la chaîne de fabrication des équipements de conversion parce qu'il n'est pas question d'installer du renouvelable en recourant aux importations.» Le ministre a également saisi cette occasion pour lancer un appel aux investisseurs, ainsi qu'aux universitaires pour enrichir l'action lancée par le gouvernement dans ce domaine. En outre, et s'agissant de l'impact de la situation économique et financière du pays sur les projets dans les énergies renouvelables, M. Guitouni a assuré qu'il s'agit d'un secteur stratégique porteur d'emplois et de richesses et que les objectifs du secteur sont maintenus. «Il serait regrettable de s'assigner des objectifs revus à la baisse en raison des difficultés financières actuelles alors qu'il s'agit d'un domaine aussi stratégique et qui a trait à l'avenir de notre pays», a déclaré le ministre après avoir détaillé la vision du gouvernement en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique sur les court, moyen et long termes. Le ministre a rappelé à cet effet la réalisation de la première partie du programme national, dit des «EnR» adopté en 2011 et mis à jour en 2015. «Nous nous apprêtons à entamer la seconde partie de ce programme pour atteindre le mix énergétique d'ici 2030-2035», a-t-il dit en réitérant l'engagement du gouvernement de «faire du renouvelable une priorité nationale». Par ailleurs, la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, a également prononcé une allocution à l'occasion de ce Salon, mais, curieusement, c'est le ministre de l'Energie qui a donné le coup d'envoi de ce Salon. Enfin, le Salon ERA 2017, qui se poursuit jusqu'au 25 octobre compte plus de 80 exposants algériens et étrangers, parmi les plus importants acteurs dans le domaine énergétique, dont le groupe pétrolier Sonatrach et ses filiales, Sonelgaz, Naftal et des entreprises nationales activant dans les domaines de l'eau, de l'environnement et de l'économie verte.