- Université de Bab Ezzouar : Incidents dans un bus d'étudiants Le bus de transport des étudiants assurant la navette Tafourah- USTHB de Bab Ezzouar a été, dimanche, le théâtre d'un grave incident. Alors que le chauffeur était en route, un étudiant s'approche et lui demande de s'arrêter en urgence car un autre étudiant souffrait de graves problèmes respiratoires. Une demande sèchement déclinée par le chauffeur, invoquant l'interdiction de s'arrêter hors des stations réglementaires. L'étudiant, après avoir insisté et expliqué au conducteur que le malade est son frère et qu'il ne pouvait tenir jusqu'au prochain arrêt, s'offusque et donne un coup de poing à la vitre située derrière le siège du conducteur. Les autres étudiants ont été pris de panique, certains ont été touchés par les débris de verre. L'étudiant en colère a été blessé à la main et perdait beaucoup de sang. Le chauffeur, suite à la pression et aux cris des étudiants, décide enfin de s'arrêter pas loin de la cité des Bananiers. Le malade a été sorti et allongé par terre, son état s'est amélioré après quelques minutes, et le bus a redémarré mais sans la plupart des étudiants qui ont refusé d'y prendre place, préférant poursuivre le chemin à pied. Certains n'ont pas hésité à faire des reproches au chauffeur qui aurait pu éviter cet incident s'il avait pris la peine d'écouter et de mesurer la gravité de la situation. - El Achour : Renforcement de l'éclairage public Des travaux d'installation de lampadaires ont été lancés au niveau de la cité des 116 Logements, dans la commune d'El Achour, et sont complètement achevés. Signalons que cette cité, pourtant créée il y a plusieurs années, a été longtemps dépourvue d'éclairage public. «La cité n'a pas été dotée d'éclairage depuis sa création dans les années 1990», déplorent des habitants. Et de poursuivre : «A partir d'une certaine heure le soir, les résidants évitaient de sortir de chez eux, car les ruelles de la cité n'étaient pas éclairées, d'ailleurs, plusieurs agressions ont eu lieu à la faveur de la nuit.» Bien que l'éclairage ait été réalisé, les habitants de la cité déplorent le manque d'autres commodités. «Notre cité manque de commodités, notamment celles dédiées à la frange juvénile. Il n'y a pas d'aires de jeu ni d'espaces verts, encore moins de maison de jeunes ou de centre culturel», confient-ils.