Le port d'Oran, le deuxième du pays sur le plan commercial et de transport des voyageurs après celui d'Alger, est appelé d'ici 2010 à accueillir d'importants travaux de rénovation et de renouvellement de ces équipements de manutention ainsi que le renforcement de la sécurit à l'intérieur de l'enceinte portuaire. Ces opérations s'inscrivent dans le cadre de la relance économique, a indiqué le P-dg de l'entreprise portuaire d'Oran (EPO), M Mahmoud selim Ouhibi lors de son passage à la Radio El Bahia. Lors des débats, ce dernier dira que le port d'Oran, réalisé en 1907, l'un des plus importants du bassin méditerranéen, enregistre actuellement un trafic global de l'ordre de plus de 3,5 millions de tonnes de marchandises. Il est appelé d'ici les cinq prochaines années à connaître un développement sans précédent pour sa mise à niveau et son adaptation au nouveau mode de transport maritime, qui est la conteneurisation. Doté d'un terminal à conteneurs depuis 1980, ce port traite annuellement plus de 120 000 unité après celui d'Alger (200 000). Les équipements et les travaux d'aménagement qui y seront entrepris, lui permettront de jouer un rôle important dans ce domaine, à l'image de celui de Tanger (Maroc) ou de Valence (Espagne). Il est également prévu le lancement des travaux de consolidation de la jetée, sur 2,8 km, ainsi que de six quais, notamment ceux de Hambourg, Havane et le Sénégal. Ceci par la récupération de nouvelles superficies et la mise en place d'une unité de réparation navale pour les remorqueurs. Cette nouvelle unité, qui sera édifiée sur une cale sèche de 800 tonnes, pourra réceptionner les remorqueurs de différents tonnages en exercice à travers les ports nationaux, pour leur réparation ou maintenance, sachant que ces opérations sont effectuées dans des chantiers étrangers, ce qui entraîne une mobilisation importante de devises. Pour ce qui est des marchandises en souffrances, le P-dg a été affirmatif en indiquant qu'actuellement, il n'existe au niveau du port que 25 containers, dont la durée a dépassé quatre mois au niveau du terminal, alors que durant l'année en cours, 22 autres contenant de la viande impropre à la consommation ont été détruits sur proposition du comité installé à cet effet par le wali, avec l'accord de la justice .