Les habitants de la cité Faïzi, dans la commune de Bordj El Kiffan, vivent au rythme des nuisances émanant de Oued El Hamiz. Les dernières maisons de la cité ont été construites sur les rives de ce cours d'eau hautement pollué. «L'oued doit être curé au moins une fois par an, et ce, afin de limiter les émanations d'odeurs et la prolifération des insectes nuisibles», confie un habitant de la cité. En ce début de la saison hivernale et malgré l'absence de chaleur, la cité est littéralement assiégée par les moustiques. «Le soir venu, nos maisons grouillent de moustiques qui envahissent les moindres recoins. Les services de l'APC n'ont pas effectué d'opération de fumigation depuis des lustres», ajoute-t-il. Outre ce problème, les habitants déplorent l'état de dégradation de leur cité, qui est constituée d'une dizaine d'immeubles dont la construction remonte à l'époque coloniale. A l'absence d'éclairage public dans certaines venelles du quartier, s'ajoute l'état des routes qui sont impraticables. Les résidants déplorent, par ailleurs, le manque d'espaces verts et d'aires de jeux pour leurs enfants. «Notre cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent. Par ailleurs, les commerçants informels occupent avec leurs étals les trottoirs et les espaces communs», assurent-ils. L'insalubrité qui règne dans les ruelles du quartier renseigne sur le travail peu élaboré des services de l'APC, notamment en ce qui concerne les déchets durs, tels que les gravats. «Notre cité est devenue au fil des années très sale, par le fait des gravats que les habitants jettent un peu partout», regrettent des habitants, qui lancent un appel à la direction des responsables locaux pour qu'ils prennent en charge leurs préoccupations, particulièrement celle ayant trait au curage de l'oued.