Les activités commerciales étaient quasiment paralysées, hier, à Bir El Ater, après la grève décidée par les commerçants de cette ville située à l'extrême sud de la wilaya de Tébessa. Selon un communiqué dont El Watan détient une copie, ces derniers ont recouru à cette action suite à la non-satisfaction de leur revendication concernant la suspension définitive de l'article 29 du Code des Douanes par le ministère des Finances. Des grévistes nous ont fait savoir que parfois l'arrivée en retard de leur marchandise les oblige à passer la nuit devant le poste des Douanes à Gourigueur, une commune distante de plus de 75 km, à attendre la délivrance de l'acquis à caution pour pouvoir circuler le lendemain. Selon le même communiqué, la grève, qui durera trois jours, a été décidée lors d'une réunion avec le bureau de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) de la wilaya de Tébessa tenue au mois d'octobre dernier au siège de l'Hôtel de Ville de Bir El Ater. La rencontre avec l'UGCAA était une occasion pour protester, entre autres, contre la prolifération du marché parallèle et le contrôle jugé «répressif» des produits en provenance de la Tunisie par les services de la direction du commerce. «Tout le monde sait que la marchandise en provenance de la Tunisie passe illégalement par les frontières et les services de la répression des fraudes nous taxent pour défaut de facturation. Les commerçants n'y sont pour rien, c'est au niveau des frontières qu'il faut empêcher ces produits d'arriver au consommateur», disent-ils. Dans cette réunion, il a été également question de soulever certains points, tels que l'ouverture d'autres bureaux de recouvrement de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos). Il est à signaler que les commerçants des différentes communes de la daïra de Bir El Ater avaient adressé une pétition aux autorités au mois d'avril dernier demandant la réduction du rayon terrestre douanier, mais jusqu'à présent aucune réponse ne leur est parvenue. Lakehal Samir OUM EL BOUAGHI : Des locaux détournés de leur vocation Les locaux dits «du Président», destinés aux artisans et dont ont bénéficié toutes les communes d'Algérie, ne sont pas tous fonctionnels. Il en existe même qui ont été détournés de leur vocation et squattés par des familles qui en ont fait des logements. Cela s'est passé à Meskiana surtout. Lors de notre passage dans cette ville, située à l'extrême est de la wilaya, nous avons constaté que des locaux ont subi des transformations pour servir d'habitat à des familles. Ce n'est pas la première fois que de pareilles pratiques ont lieu dans cette ville. Il y a quelques années, le centre culturel municipal a été squatté par plusieurs familles. Même chose pour les locaux appartenant aux ex-Galeries algériennes. Il a fallu attribuer aux familles des logements sociaux locatifs pour qu'ils vident les lieux. Cela n'a pas empêché d'autres familles d'occuper derechef les lieux. Pour certains citoyens, le choix des terrains qui ont servi à l'implantation des locaux n'est pas judicieux, chose qui a poussé les jeunes attributaires à les déserter. L. Baâziz AÏN BEÏDA : Des kiosques en bois incendiés La fin de la semaine dernière, les kiosques aménagés dans la pinède située à la sortie ouest de la ville de Aïn Beïda, et qui devaient servir à divers usages, ont subi des ravages, suite à un incendie criminel. Des recherches ont été entreprises par les services de sécurité pour identifier le ou les pyromanes, car il s'agit bien d'un acte prémédité au regard des dégâts occasionnés dans la pinède. Cette dernière a été aménagée pour servir de lieu de détente aux familles et à leurs enfants. L.B.