- Quartier des abattoirs (Bourouba) : Manque de commodités et d'aménagement Les habitants du quartier les Abattoirs, dans la commune de Bourouba, déplorent l'état de déliquescence générale que connaît leur quartier. En plus de l'absence d'éclairage public dans certaines ruelles, les habitants affirment que les éboueurs ne passent que rarement. «Il n'y a pas d'éboueurs, ce sont les habitants qui balayent les rues», confient-ils. Outre ces problèmes, les habitants réclament la construction d'équipements publics, et ce, pour améliorer leur quotidien. «Nous avons besoin d'un centre de santé, de bibliothèques et d'un centre culturel, etc. Cet ensemble de structures permettrait d'améliorer de manière significative la qualité de vie dans le quartier», suggèrent-ils. Dans un autre registre, les habitants du quartier demandent également la réfection du revêtement des routes en bitume, du réseau d'assainissement, de l'éclairage public. «Nous lançons un appel aux responsables locaux pour qu'ils prennent en charge nos doléances», concluent nos interlocuteurs. - Cité des 1432 lgts à Khraïcia : Des problèmes qui altèrent le cadre de vie Les habitants de la cité Ben Abdi, 1432 Logements, dans la commune de Khraïcia, vivent au rythme d'une panoplie de problèmes auxquels les responsables locaux ne semblent accorder aucune attention. «Dès que nous avons pris possession des lieux, nous avons signalé aux responsables locaux les problèmes que les nouveaux habitants de la cité rencontrent, mais aucune prise en charge n'a été mise en œuvre. En fait, nous n'avons eu droit à aucune réponse quant à l'issue de ces problèmes», confie un habitant de la cité. La liste des problèmes que rencontrent ces habitants relogés en 2014 est longue. Citons, à titre d'exemple, l'absence de revêtement en bitume de l'entrée principale de leur cité. «La route qui mène vers la cité a été décapée depuis près de deux mois et laissée en l'état. Les voitures peinent à franchir cette route qui est ponctuée de crevasses», disent-ils. Dans le même ordre d'idée, les habitants déplorent l'absence des moyens de transport à partir de la cité ou en provenance d'autres localités, y compris du chef-lieu de la commune. «Notre cité est dépourvue de moyens de transport, pour nous déplacer, nous devons faire plusieurs kilomètres, avant de prendre les bus qui assurent la navette Douéra-Birkhadem et Douéra- Alger.»