Troisième roman de l'auteure, Nos richesses, confronte la place de la littérature et du livre dans la société algérienne actuelle et le travail colossal de l'édition dans les années 1930, à travers le destin d'un libraire, propriétaire d'une maison d'édition fermée après plus de 70 ans d'existence. Sorti en France aux éditions Le Seuil, et en Algérie chez Barzakh, cet ouvrage a été sélectionné dans les premières listes des prix littéraires français le Goncourt, Renaudot et Médicis. Le jury, représentant les lycéens de 14 établissements français, dit avoir été «séduit par un livre qui fait voyager dans le temps et l'espace (...) et qui fait découvrir Alger», rapportent des médias. Créé en 1926, le prix Renaudot, un des plus prestigieux prix littéraires français avec le Goncourt, décerne depuis 1992 le prix Renaudot des lycéens, en plus du Renaudot de l'essai créé en 2003, et du Renaudot du livre de poche, en 2007. Le prix Renaudot 2017 a été attribué à l'auteur français Olivier Guez pour La disparition de Josef Mengele, un récit sur les dernières années du médecin nazi, principal tortionnaire du camp d'Auschwitz (Allemagne, Seconde Guerre mondiale). Née en 1986, Kaouther Adimi a publié son premier roman, Des ballerines de papicha, en 2010, réédité en France un an plus tard sous le titre L'envers des autres. En 2015, elle sort Des pierres dans ma poche, son deuxième roman. La romancière a reçu plusieurs prix littéraires en Algérie et en France pour ses deux premiers romans. Egalement auteure de plusieurs nouvelles, Kaouther Adimi avait reçu, entre autres, le Prix littéraire de la vocation (2011) pour son premier ouvrage.