Entamée samedi dernier, la troisième session criminelle du tribunal d'Oum El Bouaghie se poursuivra qu'au 4 février prochain. Elle aura à juger 99 affaires, dont 62 nouvelles, toutes ayant trait à des actes criminels, dont le crime organisé, le vol avec agression, la séquestration, l'homicide volontaire et autres. A rappeler que des affaires, remontant à la session précédente, seront rejugées après que des recours ont été introduits. Ceci dit, le nombre d'individus incriminés par ces affaires s'élève à 238, dont 10 femmes. Les affaires relatives à la formation ou constitution de bandes criminelles, aux vols, aux agressions, contre les personnes et les biens sont au nombre de 57 et mettent en cause 130 individus, dont 2 de sexe féminin. Les spécialistes s'accordent à dire que la recrudescence des actes criminels a pour principale cause le chômage, la malvie et la consommation de la drogue. Par ailleurs, ce sont généralement les jeunes issus des milieux défavorisés et sans ressources, qui versent dans la délinquance et la criminalité. Le cercle vicieux des fléaux sociaux entraîne nombre de jeunes, sans avenir, ni perspective, dans les méandres de la criminalité. Parmi ces affaires enrôlées, on dénombre 15 relatives à la séquestration et dont se sont rendus coupables 22 individus, parmi lesquels 18 écroués ; et 16 autres affaires d'homicide volontaire. Dans ces dernières, l'on compte 28 inculpés dont 7 femmes. Enfin, 11 affaires ont trait au crime économique (détournement de deniers publics, fraudes fiscales, faux et usage de faux), lesquelles affaires incriminent 43 personnes.