Le séminaire international sur la physique énergétique et le génie électrique, organisé par le centre universitaire de Béchar le 3 octobre 2004, n'a pas drainé, dans la première journée, beaucoup d'étudiants sur les bancs des amphis en raison de la coïncidence du séminaire avec la rentrée universitaire. Néanmoins, des communications orales ont été faites au cours de nombreuses interventions par les chercheurs scientifiques, comme celle par exemple ayant trait à la qualité de l'environnement et l'impact de la technologie photovoltaïque. L'orateur, abordant le thème, a essayé de démontrer que la sécurité énergétique, la croissance économique et la protection de l'environnement sont les principaux paramètres de la politique énergétique de tous les pays. L'intervenant a aussi abordé l'utilisation des énergies conventionnelles, qui constitue, selon lui, un grave danger pour la planète et cause la pollution de l'environnement. Aujourd'hui, dit-il, la consommation d'énergie mondiale est évaluée à 40 milliards de KWH par an, soit environ l'émission de l'équivalent de 10 milliards de tonnes métriques de gaz carbonique qui est le principal gaz responsable de l'effet de serre. Pour illustrer l'image apocalyptique de la détérioration de l'environnement, l'orateur dira qu'en 2003, 14 milliards de tonnes de gaz à effet de serre ont contribué au réchauffement de la planète. Selon des études effectuées par le Conseil mondial de l'énergie, il faut agir vite car, si aucun changement de l'utilisation de l'énergie courante n'est effectué, la consommation mondiale va augmenter jusqu'à 53 milliards de KWH d'ici 2020 (50 à 80% supérieure à celle de 1990). D'autres thèmes non moins intéressants ont été abordés par les séminaristes, telles les énergies renouvelables et, en premier lieu, l'énergie solaire comme énergie complémentaire dans la mesure où l'acheminement de l'énergie électrique s'avère extrêmement difficile et coûteux en raison de plusieurs facteurs.