Le mardi dernier, des experts onusiens de l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) ont participé à la réunion organisée à Alger par le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Aux côtés de leurs interlocuteurs algériens, ces experts devaient apporter leur contribution au projet d'élaboration d'un profil national d'évaluation des capacités nationales de gestion des produits chimiques. Entamé depuis mars 2004 pour être achevé au plus tard en août 2005, ce projet, qui bénéficie d'un concours financier de l'UNITAR, est financé par la Direction du développement et la coopération suisse (DDCS). Candidate au même titre que plusieurs autres pays pour participer au programme pilote sur le développement d'un programme international intégré pour la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux, l'Algérie a été retenue par l'Unitar et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce résultat a été atteint grâce aux efforts consentis par le ministère algérien de l'Environnement qui a répondu à la condition sine qua non de son soutien et celui des groupements d'intérêt environnemental au dit projet. L'Algérie a, par ailleurs, répondu à deux exigences relatives à sa contribution dans l'élaboration d'une approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques et le partage de son expérience avec d'autres pays. Meilleure gestion et maîtrise des déchets et des produits chimiques dangereux réglementés, sont deux aspects figurant dans les objectifs assignés à l'initiative onusienne. Cette dernière prévoit entre autres : le renforcement des capacités des officiers de la douane chargés du contrôle de l'importation et l'exportation de ces déchets et produits chimiques - des capacités en matière d'évaluation et de gestion des risques dus aux produits chimiques et des déchets prioritaires - et le renforcement des capacités analytiques pour la gestion rationnelle des dits produits et déchets. En matière d'activités propres à leur gestion intégrée, classement et étiquetage ainsi que l'élaboration d'un cadre législatif intégré pour renforcer le contrôle des importations et exportations de ces déchets et produits chimiques sont deux autres conditions avancées par les concepteurs du projet.