ISLY Holding, sous la direction de son président et fondateur Lyes Boudiaf, signera aujourd'hui à Paris un accord de partenariat avec le laboratoire Ipsen, groupe biopharmaceutique et de santé familiale mondial, en vue de la création d'une société mixte sous le haut patronage du Premier ministre français, Edouard Philippe, et du Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia. Régi dans le cadre de la règle 51/49, cet accord prévoit la construction d'une usine spécialisée en oncologie, confirmant ainsi l'extension des activités d'ISLY Holding, présent depuis plusieurs années dans différents secteurs liés à l'industrie. Selon un communiqué de presse, dont El Watan a été destinataire, il est écrit : «Déterminé à contribuer à satisfaire un besoin de santé publique et s'engageant à répondre aux attentes des autorités algériennes relatives au développement de l'industrie pharmaceutique locale, ce nouveau partenariat répondra ainsi à une demande croissante de produits traitant le cancer de la prostate, la puberté précoce, les fibromes utérins et l'infertilité féminine.» En vertu d'un accord signé le 16 octobre 2017 avec ISLY Holding, un investisseur financier algérien, Ipsen renforce sa présence dans le pays à travers la fabrication locale de certaines de ses spécialités. Le projet consiste en la construction d'une usine de production en oncologie dont l'investissement est évalué «entre 20 et 25 millions d'euros». Cet investissement permettra en outre la création de 150 emplois directs, ainsi que des emplois indirects et contribuera à réduire sensiblement la facture d'importation. Elle a reculé en passant à 1,42 milliard de dollars sur les neuf premiers mois de l'année en cours, contre 1,49 milliard de dollars durant la même période de 2016, en baisse de 5,01%. Ipsen étudie également la possibilité d'exporter vers l'Afrique subsaharienne des produits fabriqués en Algérie. Ces choix stratégiques sont en adéquation avec les orientations et recommandations des autorités algériennes et contribuent au développement de l'industrie pharmaceutique en Algérie. Principal avantage : cette usine sera la première à produire des formes peptidiques de retard en oncologie, champ thérapeutique qui constitue un besoin de santé publique s'inscrivant dans le cadre de l'une des priorités établies par l'Etat algérien. Le défi aujourd'hui est de pouvoir assurer une disponibilité efficace des produits de santé et qu'ils soient accessibles. L'Algérie s'est fixée l'objectif de développer la production locale des médicaments et aussi d'encourager les partenariats dans le but d'atteindre ou même de dépasser le taux de 70% de fabrication locale. «Pour cette opération, CMS Bureau Francis Lefebvre a assisté Ipsen sur tous les aspects liés à la concrétisation de son partenariat», selon Samir Sayah, associé Afrique et conseiller Ipsen sur cette opération.