L'entraîneur en chef du onze sétifien, Kheirredine Madoui, a, à l'issue de la rencontre ayant opposé vendredi son équipe au DRB Tadjenanet, émis le vœu de quitter la barre technique du club. Ce ne sont pas les résultats techniques du champion sortant qui sont à l'origine de ce probable divorce, puisque l'Aigle noir sétifien occupe la 3e place avec en sus un match en retard. Selon un membre de la direction, c'est l'alléchante offre du club tunisien, l'Etoile Sportive du Sahel (ESS), qui vient de se séparer de son coach Hubert Velud, ayant drivé le club phare de Ain Fouara, qui a poussé Madoui à jeter l'éponge. «On doit se mettre dans la position de Madoui qui attend la régularisation de cinq mois de salaires non perçus. La différence entre un salaire de 1,5 million de dinars et une mensualité de 20 à 25 000 euros est de taille. Le challenge sportif de Sousse qui est en contact avancé avec Kheirredine ne laisse pas indifférent tout coach ambitieux», souligne sous le sceau de l'anonymat notre interlocuteur. Le président du club, Hacen Hamar, qui n'a pas jugé utile de répondre à nos sollicitations, a été le moins que l'on puisse dire, pris au dépourvu. Celui-ci s'oppose, nous dit-on, au départ précipité de son coach qui ne l'aurait pas avisé. Pour le numéro un du club, Madoui est lié à l'ES Sétif jusqu'en 2020. Devant la position de l'un et de l'autre, un bras de fer va sans doute envenimer les relations entre les deux hommes. Convoité par de nombreux clubs, notamment le MCA et l'USMA, qui lui ont proposé des ponts d'or, Djahnit percevant mensuellement 3 millions de dinars, vient de rempiler pour 18 mois supplémentaires. Il met ainsi fin aux spéculations des uns et aux enchères des autres. Emargeant mensuellement pour 4 millions de dinars, Djabou qui attend apparemment la régularisation de quatre mois de salaires, va sans doute emboiter le pas à Djahnit. Notons à toutes fins utiles que le club phare de Ain Fouara traverse une grave crise financière. Le désengagement de son sponsor majeur Djezzy dont le contrat expire fin décembre courant, n'arrange pas les choses.