Alors que le FLN tarde à faire connaître son candidat, que le RND l'a déjà fait, voici que deux nouveaux candidats sont annoncés, tous deux issus de la ville de Béni Saf. L'un est une surprise alors que le nom du second était attendu depuis longtemps. Ce dernier, Boudjemaâ Djebbour, ex-député et ex-professeur d'enseignement moyen, vient enfin d'obtenir la bénédiction du majliss echourra de son parti, le MSP en l'occurrence. Djebbour s'est présenté en tant que membre de l'APW, où il s'est illustré par des interventions plutôt politiciennes relativement aux constantes et à l'actualité politique nationale, un rôle dans lequel il s'est spécialisé contrairement à ses collègues du parti islamiste qui, eux, se bornaient aux questions du développement. Quant à la candidature surprise, il s'agit de celle de Zahraoui Mohamed, le maire de Béni Saf, un homme dont on attendait qu'il se manifeste plutôt à la faveur des législatives au regard de l'honorable bilan de sa municipalité. Il reste que s'agissant d'un indépendant, la gageure va être difficile à tenir sachant que le prochain scrutin apparaît fermé, le collège électoral formé d'élus semble être bien tenu par les états-majors des partis. Il l'est à telle enseigne que le MSP, qui ne dispose potentiellement que de 23 voix sur les 267 de la wilaya, donne l'impression d'avoir investi la sénatoriale afin d'empêcher que ses voix profitent à ses rivaux. Habituellement, il a du mal à les recueillir toutes sur ses successifs candidats. A cet égard, tout comme lors des précédentes sénatoriales, le duel va se dérouler entre le Fln, 106 élus locaux, et le RND qui le talonne avec les 81 élus.