L'AS Aïn M'lila a écopé d'une sanction de deux matchs à huis clos pour «mauvaise organisation», «envahissement de terrain avec agression d'officiels» et «absence de défibrillateur», indique la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Les faits reprochés au club se sont déroulés le week-end dernier à l'occasion du match de la dernière journée de la phase aller face au GC Mascara, qui a eu lieu au stade de Aïn M'lila. La rencontre s'était terminée sur le score d'un but à zéro en faveur de l'équipe visiteuse. Le club devra, en outre, s'acquitter d'une amende de 200 000 DA. La commission a noté, par ailleurs, que le «dossier reste ouvert» et qu'un «rapport complémentaire est demandé au commissaire au match». La LFP n'a pas précisé s'il s'agit de l'affaire de la banderole fustigeant la «position» de l'Arabie Saoudite dans le conflit israélo-palestinien, déployée par des supporters durant ce même match ou non. Une enquête policière avait été déclenchée à ce sujet. Certains supporters du club ont même été convoqués par la police. En tout cas, le président du club, Chedad Bensid, devra se présenter devant la commission le lundi 25 décembre afin d'être entendu. Il faut rappeler, en dernier lieu, que malgré cette défaite à domicile, l'ASAM reste leader du championnat avec 31 points, suivie du MO Béjaïa, 2e avec 29 points et la JSM Skikda, 3e avec 26 points. L'équipe de Aïn M'lila va donc débuter la phase retour, le 5 janvier prochain (16e journée), à domicile, face au WA Tlemcen, sans son public.
