Dans une déclaration signée à l'unanimité, des enseignants et personnel du lycée Tassaft–Akbil-AEH expriment avec stupéfaction leur colère face à une décision « de cessation » qu'ils jugent « arbitraire », d'une de leur collègue, Mme O. M, PES de mathémathiques (vacataire) et de son remplacement par une enseignante diplômée en génie civil. D'aucuns se demandent à quoi sert une licence d'enseignement dés lors que celle-ci est détrônée par d'autres diplômes incompatibles en nomenclature. Rappelons que le lycée de Tassaft-Akbil-Aïn El Hammam connaît depuis des décennies une instabilité latente n'était l'engagement de ces « vacataires chevronnés », représentant souvent plus de 40% des effectifs. Certains attendent une éventuelle régularisation depuis plus de 4 ans. Aujourd'hui, les professeurs mécontents protestent en saisissant les instances concernées, mais aussi par un arrêt des cours en guise de solidarité. Côté pédagogique, l'inquiétude règne. Les parents, par conséquent, s'interrogent : « Pourquoi attendre la fin du trimestre pour perturber nos enfants, alors que là où ils souffrent du manque, à l'exemple des langues étrangères, personne ne s'inquiète de leur sort », soutient-on, avec regret.
