Le directeur des travaux publics l'a finalement annoncé lors de la sixième session du forum de la radio régionale de Souk Ahras « les travaux du pont devant relier la partie nord de la ville à l'ancienne cité seront relancés la semaine prochaine ». Un bureau d'étude italien sera chargé du suivi technique et SAPTA sera l'entreprise qui aura pour tâche la réalisation de ce projet lancé depuis plus d'une année mais resté en butte à une foultitude de contraintes surmontées depuis peu grâce au concours de plusieurs parties ayant à cœur l'achèvement de ce projet salutaire pour une ville qui suffoque à cause de l'exiguïté de ses routes et la densité de la circulation routière. Des embouteillages sont devenus fréquents au niveau des rues de l'ALN, Ibn Badis, Ouarti Abderrahmane et autres alors des goulots d'étranglement au niveau du pont de la gare ferroviaire et de la place des Martyrs rendent difficile l'accès au centre ville où se trouvent implantées la majorité des administrations et institutions publiques. Estimé à 30 milliards centimes, ce projet est aussi présenté comme une œuvre d'art entrant dans le cadre de l'embellissement de la ville en mal d'espaces. Désengorger ses artères principales est un autre vœu qui sera exaucé par le biais de cette future réalisation dite également pourvoyeuse de postes d'emploi temporaires pour au moins une année. La déclaration du DTP a ainsi mis fin aux versions alarmistes et aux spéculations cultivées par quelques cercles d'intérêts.