Le projet du pont en bonne voie Le vieux projet d'édification d'un pont à hauteur de la nouvelle polyclinique et de la cité Taghzut, sur l'autre rive de l'oued longeant le milieu du chef-lieu de daïra, est enfin en bonne voie de concrétisation. Le directeur de wilaya des travaux publics l'a annoncé en marge de la récente visite du wali dans la localité. Il a été retenu, en tête des propositions de projets d'ouvrages d'art à réaliser au niveau de la wilaya qui seront discutées, selon le DTP, au niveau du ministère de tutelle. Il faut dire que ce projet a constitué, depuis plus d'une décennie, l'une des revendications de la population et des autorités des Ouacifs de par l'impératif de désenclaver le chef-lieu de daïra dont l'unique pont reliant les deux rives est vétuste. Réalisé durant la période coloniale, celui-ci ne répond plus à l'expansion que connaissent les deux parties de la ville. On parle d'une enveloppe de l'ordre de dix milliards de centimes, nécessaires à l'étude et à la réalisation du projet. Le Cfpa sera réceptionné en septembre La réalisation du Cfpa des Ouacifs s'achèvera au plus tard fin septembre prochain. C'est ce qu'ont affirmé à l'unisson les six entrepreneurs en charge des travaux, dont le taux d'avancement avoisine actuellement les 70%, le bureau d'études qui assure le suivi technique ainsi que la directrice de wilaya de l'enseignement et de la formation professionnelle, lors de la récente visite d'inspection du wali sur les chantiers de la localité. Située à la sortie du chef-lieu de daïra en allant vers Tizi Ouzou, cette infrastructure a vu sa conception métallique initiale abandonnée à la reprise des travaux, il y a deux ans de cela, après un long arrêt pour divers aléas, avec en plus la revue à la baisse de sa capacité d'accueil de 400 à 300 places. Le coût élevé du projet dans sa conception originelle est derrière ces modifications. Lancement prochain d'une Sûreté de daïra On prévoit le lancement prochain des travaux de réalisation d'une Sûreté de daïra doublée d'une brigade de la police judiciaire. Il s'agira d'aménagements à apporter à l'ex-CEM Taghzut, réduit presque à néant, rappelle-t-on, lors des événements tragiques du Printemps noir. L'implantation de cette structure permettra, outre de juguler le phénomène d'insécurité et de délinquance, principalement juvénile, la fonctionnalité du tribunal de la localité, dont les travaux de restauration, achevés depuis un bon bout de temps, ont coûté le double de l'enveloppe allouée à sa réalisation, croit-on savoir. Pour rappel, les comités de quartier du chef-lieu de daïra des Ouacifs se démènent depuis longtemps pour crier leur colère quant au climat d'insécurité et d'insalubrité caractérisant leur quotidien, principalement en début de soirée. Un climat engendré et entretenu dans ces lieux où les rixes et autres batailles rangées entre bandes rivales sont légion, en sus du commerce de stupéfiants qui fait rage parmi la frange juvénile. A. K.