Le groupe brésilien Constructora Andrade Gutierrez, chargé de la réalisation du viaduc géant, le Transrhumel, entamera ses gros travaux à la fin du mois d'avril prochain. Le chantier sera installé après la désignation d'un bureau d'étude multinational pour le suivi technique, une opération qui devra s'effectuer après l'ouverture des plis, le 2 mars prochain. Selon M. Dib Debbah, chef de service à la direction des travaux publics (DTP), 14 bureaux d'étude issus de différents pays, dont l'Italie et la France, ayant postulé pour être désignés pour le suivi des travaux, ont été destinataires du cahier des charges en attendant que la commission nationale des marchés se prononce. Il est utile de rappeler que les travaux du Transrhumel ont été suspendus en juillet 2009 suite au rejet du 1er bureau d'étude par cette commission. Le motif avancé pour justifier ce rejet était la non-conformité du marché au cahier des charges. « Par ailleurs, dans le souci de respecter le calendrier du chantier, il a été décidé d'entamer, à la mi-mars, les travaux d'une tranche de la double voie, liant le chemin forestier à la cité Ziadia, en attendant le démarrage réel de la réalisation du viaduc », a annoncé le représentant de la DTP lors de l'émission radiophonique Forum. D'une longueur de 4 300 m, cette double voie s'étend de la cité Kouhil Lakhdar, en passant par le chemin forestier, au plateau du Mansourah. En somme, l'étude géotechnique du groupe brésilien est dans sa phase finale, précisera ce même responsable, qui ajoutera que le coût du projet s'élève à 15 milliards de dinars. L'ouvrage, devant être réceptionné en 2012, sera sécurisé au maximum avec notamment l'installation de tablier avec bretelle d'accès et sortie, et une résistance aux séismes et aux vents, en conformité avec les normes Eurocodes et règlements parasismiques locaux. Il sera d'une longueur totale de 1 200 m et reliera les deux rives de la ville, de la place EL Fedj au plateau du Mansourah. L'on saura enfin qu'un accord a été conclu entre l'entreprise brésilienne et les autorités locales pour assurer une formation au profit des ingénieurs algériens, lesquels prendront part à ce projet.