Depuis des années la wilaya de Khenchela accuse une faiblesse significative dans la consommation de ces crédits annuels, alors qu'elle souffre d'un sous-développement persistant et d'un énorme retard dans la réalisation des programmes autorisés et financés par l'Etat, sans que cela inquiète les pouvoirs publics ou les députés et sénateurs de la wilaya. Surtout lorsqu'on sait que pendant des années, jusqu'en 2015, la wilaya ne dépassait pas le taux de 13 % de la consommation des budgets d'équipement. Un pourcentage qui révèle le rythme et la cadence impulsée à la dynamique de développement dans une wilaya très pauvre. Ce qui signifie, aussi, que la wilaya de Khenchela n'a pas profité de la « Bahbouha Malia » (aisance financière), avant que la crise financière frappe le pays. Des milliards et des milliards, mis à la disposition des collectivités locales, destinés aux projets de développement local, ont été renvoyés au Trésor public. L'année qui vient de s'écouler a été marquée par le développement très satisfaisant des taux de consommation du budget d'équipement (PSC, PSD, PCD) accordé à la wilaya. Le wali de Khenchela, Kamel Nouicer, a procédé à la signature des registres portant clôture provisoire de l'année financière 2017, au siège de l'hôtel des finances, où le taux provisoire de consommation de crédits pour le lancement des diverses opérations inscrites dans le cadre du programme communal de développement (PCD), est passé dans la période du janvier au 20 décembre 2017, de 38,85 % à 92,98 %, alors que celui de l'année précédente à la même période ne dépassait pas les 20 %. Concernant les PSD, la wilaya a consommé 73,39 % des crédits. Des taux jugés «appréciables» par le premier responsable de la wilaya.