Le problème de l'alimentation en eau potable est encore posé avec la même acuité en milieu urbain à Souk Ahras, et le regroupement de quelques abonnés de l'Algérienne des eaux au niveau de son siège, sis à la cité Clair-soleil, est un énième exemple d'un malaise certain qui caractérise les relations de cette dernière avec ses clients. Encore une fois, les habitants des rues Djebar Amor, Pasteur et autres rues du centre-ville ont les robinets à sec et le débordement a été évité de justesse hier. «Nous avons tenté d'approcher le permanencier, ou à défaut de le joindre par téléphone pour signaler des perturbations récurrentes dans l'AEP, en vain, puisque les responsables de cette entreprise ne décrochent pas le téléphone et le responsable de l'astreinte n'y était pas», a déclaré à El Watan l'un des protestataires. Les habitants des rues Mouloud Feraoun, Ibn-Khaldoun et autres abonnés de la partie sud du chef-lieu, privés de cette denrée vitale depuis douze jours ont rallié des mécontents des rues précitées.
