* Le nombre de faux billets en euros saisis, essentiellement des coupures de 20 et 50 euros, a augmenté au second semestre de l'année 2017, selon des chiffres publiés hier par la Banque centrale européenne (BCE). Au total, quelque 363 000 fausses coupures ont été retirées de la circulation de juillet à décembre 2017, alors qu'elles étaient au nombre de 331 000 au premier semestre de la même année. A semestre comparable, 353 000 faux billets avaient été saisis lors du second semestre 2016, a indiqué la BCE dans un communiqué. «La probabilité de recevoir une contrefaçon est donc très faible», considère l'institution, qui souligne que le nombre de billets réels en circulation augmente constamment, et ce, plus vite que la croissance du PIB de la région. Il y a actuellement plus de 21 milliards de billets en circulation, qui représentent une valeur totale de plus de 1100 milliards d'euros. * Le président américain, Donald Trump, a assuré jeudi qu'il était en faveur d'un «dollar fort» après les propos de son secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, qui avaient fortement affaibli le billet vert. L'euro qui avait plus tôt dans la journée dépassé, pour la première fois depuis 2014, le seuil symbolique des 1,25 dollar, s'est soudainement déprécié quand ces propos ont été rendus publics et est repassé sous la barre des 1,24 dollar. Le dollar «devrait être basé sur la force du pays, nous faisons si bien que notre pays redevient économiquement fort (...) et finalement je veux voir un dollar fort», a affirmé M. Trump, interrogé par la chaîne CNBC au Forum économique de Davos (Suisse). Il a ajouté que les propos de son ministre des Finances la veille sur les bienfaits pour les Etats-Unis d'un «dollar plus faible», qui ont fait fortement chuter le billet vert, avaient été «pris hors contexte».
* La croissance américaine est repassée sous la barre des 3% au 4e trimestre, décevant les analystes, mais confirmant une meilleure performance sur l'ensemble de 2017 pour la première année de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a avancé en rythme annuel de 2,6% au quatrième trimestre après +3,2% au troisième, selon les chiffres du département du Commerce publiés hier. Les analystes misaient sur 2,9%. Pour 2017, l'expansion fait mieux avec 2,3% qu'en 2016 (+1,5%), mais moins bien qu'en 2015 (+2,9%). L'administration Trump affirme pouvoir doper la croissance du PIB de la première économie mondiale au-dessus de 3%, ce qui a été le cas aux deuxième et troisième trimestres. C'est la consommation (+3,8%) qui a tiré l'expansion au dernier trimestre, sans doute encouragée par les perspectives de baisses d'impôts adoptées et par l'optimisme de la Bourse.
* L'inflation a ralenti à 1,9% en décembre sur un an au Canada, avec des hausses de prix plus sensibles pour les carburants et le logement, a annoncé hier l'institut de la statistique. La hausse de décembre correspond exactement au rythme prévu par les économistes, selon la moyenne de leurs prévisions. Dans pratiquement toutes les grandes catégories, les prix ont progressé à l'exception des biens de consommation durables comme l'ameublement ou les équipements ménagers, selon Statistique Canada. Comme en novembre, c'est une nouvelle fois dans les transports que les prix ont augmenté le plus en décembre (+4,9% sur un an). * L'inflation a été alimentée par l'essence avec un bond de 12,2%, certes un rythme plus ralenti qu'en novembre (+19,6%). Pour le logement, la hausse des prix a été de 1,4% en décembre sur un an, sous l'impact de la progression des tarifs du gaz (+6,2%). Les prix de l'alimentation ont progressé de 2% avec notamment les étiquettes des légumes (+6,9%).