Les routes du chef-lieu de daïra de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, sont dans un état de délabrement critique. Des ornières, des nids-de-poule et des crevasses longent la chaussée à divers endroits. Bouzeguène, qui devrait être la vitrine de la collectivité pour les visiteurs, est devenue une ville où les routes sont recouvertes de boue en hiver, alors qu'en été, elles dégagent de la poussière à tous vents, à telle enseigne qu'il est quasiment impossible de déguster un café sur les terrasses et même à l'intérieur des établissements. En hiver, les éclaboussures se multiplient à chaque passage de véhicule. Ils s'ensuit souvent des altercations entre les piétons et automobilistes. Partout dans les quartiers, les routes délabrées se multiplient. A cela s'ajoutent les dizaines de points de fuites d'eau du réseau d'AEP qui inondent chaque jour la principale rue du chef-lieu. Pour les automobilistes, comme pour les piétons, c'est la même vision et le même constat d'une ville quasiment à l'abandon, où tous les trottoirs sont anéantis par le béton des constructions qui ne cessent de grignoter peu à peu des espaces publics. Cette situation est la conséquence des travaux des différentes entreprises engagées pour le gaz, l'eau potable, la fibre optique et l'assainissement. Ces dernières ont effectué des travaux qui ont été laissés en l'état, alors que dans le cahier des charges, elles sont tenues de réparer la chaussée à la fin du chantier. Ceci explique l'absence totale de coordination entre les entreprises et les institutions locales, APC, Sonelgaz, ADE, services techniques de la commune, SUCH, hydraulique, n'ont pas interpellé les entreprises, parties sans avoir réparé la chaussée.