Beaucoup de joie, jeudi, au niveau du lieu-dit «Lalla Abdia», à Tiaret, où des dizaines de bénéficiaires des 2600 logements ont pris possession de leurs clefs des mains du chef de l'exécutif local. «L'opération va se poursuivre avec le remise systématique des clefs dès que certains travaux d'aménagement en cours de réalisation seront achevés», diront, unanimes, le chef de daïra, le directeur de l'OPGI et le maire de Tiaret. L'ambiance conviviale augure de meilleurs lendemains, dès lors qu'«une nouvelle liste de 1831 logements est en train d'être peaufinée en passant par des filtres pour ne laisser place qu'aux méritants», dira le wali de Tiaret, qui semble accorder un intérêt majeur à cette opération qui s'inscrit dans une démarche visant «plus de transparence dans l'octroi des logements sociaux». Le chef-lieu de wilaya est concerné par la distribution de 6900 logements du même type. Jusqu'ici, la distribution a pris du temps à cause «des filtres que nous avons prévus pour ne léser aucun demandeur», a expliqué le wali. Jamais, de mémoire de Tiaréti, une telle distribution n'a suscité autant d'intérêt de la part des pouvoirs publics locaux. Apparition d'une maladie contagieuse dans une cité universitaire Deux cas de fièvre éruptive - certaines sources parlent de «rougeole» - ont été enregistrés, jeudi dernier, à la cité universitaire Karman 3 relevant de l'université Abderrahmane Ibn Rostom. La fièvre éruptive est un terme désignant les maladies infectieuses, contagieuses et épidémiques caractérisées par des éruptions cutanées et une évolution cyclique. Ce sont la rougeole, la rubéole, la varicelle ou encore l'exanthème. La situation a induit un branle-bas de combat dans le milieu et a été suivie par la vaccination de presque toutes les étudiantes des pavillons concernés, jusqu'aux parents des malades sur lesquels sont apparus des boutons rouges et un accès de fièvre. L'EPSP de Tiaret a pris les précautions d'usage en informant les familles concernées, dont une relève des structures sanitaires de la wilaya voisine, Tissemsilt. Approché pour nous éclairer sur cet événement, docteur Benahmed Bahri, inspecteur en chef au niveau de la DSP de Tiaret, explique : «En dépit de la vaccination des enfants en bas âge, il subsiste un foyer de rougeole et il existe un seuil de tolérance de 5% où certains sujets, bien que vaccinés, ne répondent pas, d'où certaines poches de résistance qui apparaissent au fil du temps.» «En tout état de cause, conclut-il, il faut casser la chaîne de transmission par la vaccination des personnes dans et autour des lieux signalés». La rougeole (également appelée «première maladie») est une infection virale éruptive aiguë. Elle atteint essentiellement les enfants à partir de l'âge de 5-6 mois. Le nom de «première maladie» provient du fait qu'à l'époque où l'on a voulu établir une liste des maladies provoquant un exanthème infantile, elle a été la première à être énumérée. La vaccination contre la rougeole vise surtout à éviter les complications de l'infection comme les encéphalites, qui peuvent avoir des séquelles importantes, voire létales.