Les autorités de la wilaya d'Alger ne verraient pas d'un bon œil la création d'un syndicat des éditeurs de la presse électronique. Elles ont signifié aux représentants de cette organisation que la tenue d'une assemblée générale élective devra avoir l'autorisation des services de la wilaya d'Alger. Une thèse rejetée par les concernés qui pensent que la rencontre devra se tenir dans un espace privé. Dans un communiqué rendu public hier, le Syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique (Saepe) indique avoir reçu une note des services de la wilaya d'Alger les informant que «l'assemblée générale prévue ce dimanche 4 février 2018 est jugée illégale faute de demande d'autorisation préalable». Pourtant, l'assemblée générale, qui devait se dérouler hier, devait se tenir dans les locaux de MaghrebEmergent. «La législation en vigueur est claire. Elle ne prévoit pas de demande préalable pour la constitution d'un syndicat professionnel dans un espace privé un jour de semaine», indique le document qui précise que malgré cet état de fait et «pour montrer sa bonne foi», la commission de préparation a «décidé de déposer sans délai à la wilaya d'Alger une demande formelle de tenue de l'AG constitutive du Saepe. En conséquence, l'assemblée générale de ce dimanche 4 février est reportée». Le Saepe regroupe pour l'instant une quinzaine de médias électroniques algériens. Il se veut un moyen de défendre cette profession.