Les prestations sanitaires dans la commune de Tifra vont revenir à la normale et connaîtront une nette amélioration à partir de cette semaine», c'est ce que déclare, en substance, à El Watan, le directeur de l'EPSP d'Adekar. La fermeture des unités de soins de Tifra-centre, Assam et Izoughlamen, après le départ en retraite récemment de plusieurs éléments du personnel infirmier, a été très mal perçue par la population, qui n'a pas manqué d'ailleurs de manifester son mécontentement. Durant plusieurs jours, cette régression en matière de prise en charge sanitaire a été au centre des débats et a constitué le second sujet de discussion de bon nombre des citoyens de la commune, après celui relatif au blocage de l'APC et aux tentatives d'alliance entreprises. Ce qui a attisé davantage l'exaspération des citoyens, c'est la réduction des prestations de soins dentaires au niveau de la polyclinique de Hammam-Sillal et l'absence de service d'accueil des urgences, pourtant annoncé depuis plusieurs mois. «Auparavant, la polyclinique Hammam-Sillal abritait une maternité, et même un médecin hongrois y officiait. C'est anormal tout de même de la voir régresser au lieu de prospérer», note avec dépit un citoyen de la commune. Selon le directeur de l'EPSP, les trois unités de soins, qui ont connu un certain flottement ces derniers mois, retrouveront leur stabilité à partir de cette semaine. L'unité de soins d'Izoughlamen sera médicalisée à plein temps (un médecin et un infirmier y exerceront pendant tous les jours ouvrables). L'unité de soins de Tifra aura un infirmier en permanence avec la présence d'un médecin trois jours par semaine. L'unité de soins de Assam aura elle aussi en permanence un infirmier avec la présence d'un médecin deux fois par semaine. Concernant les soins dentaires, le directeur de l'EPSP assure qu'il n'y aura aucune réduction, et le redéploiement du personnel effectué dernièrement vise à mieux gérer les services et à couvrir les quatre communes qui dépendent de l'EPSP.