Ces résultats doivent êtres accompagnés par les Epic de wilaya, Asrout en particulier. La Brigade de police de l'urbanisme et de l'environnement, relevant des services de la sûreté de wilaya d'Alger, a procédé durant le mois de janvier dernier à l'éradication de 80 décharges anarchiques et effectué 528 interventions concernant le dépôt anarchique des déchets et la non-conformité à la réglementation, a-t-on appris des services de la sûreté de wilaya d'Alger. La police de l'urbanisme et de l'environnement d'Alger a procédé à l'«éradication de 80 décharges anarchiques et effectué 528 interventions concernant le dépôt anarchique des déchets, ainsi que 30 autres interventions pour déversement d'ordures, d'eaux usées et autres déchets sur la voie publique», indique-t-on de même source. La même brigade a effectué durant le même mois «187 interventions relatives à la construction sans permis, 4 autres concernant la non-conformité aux normes de construction et 66 interventions liées à l'activité commerciale illégale sur la voie publique ayant induit l'arrestation de 43 personnes». 322 interventions concernant le rejet et l'abandon de déchets inertes résultant de l'exploitation de carrières, de mines et de travaux de démolition, de construction et de restauration ont été enregistrées, outre 29 autres interventions portant entrave à la circulation sur la voie publique à travers le dépôt ou l'entreposage de matériaux, ajoutent les services de la sûreté de wilaya d'Alger. S'agissant de l'hygiène et de la santé publique, les mêmes services ont enregistré une intervention pour abandon de cadavres d'animaux ou de matières d'origine animale sur la voie publique. Concernant les espaces verts, une seule intervention a été recensée, portant sur la destruction d'un espace vert à l'effet de le détourner de sa vocation initiale. Les actions des services de sécurité dans le domaine de la préservation de l'environnement doivent être soutenues par le travail des Epic de wilaya, tels que Asrout, qui, en principe, a la charge de collecter les déchets solides laissés sur la voie publique. Cependant, le constat sur le terrain fait ressortir des manquements avérés. A Harraga, dans la commune de Bordj El Kiffan, une décharge se trouvant à proximité d'un château d'eau existe depuis des mois. En plus de contenir des branches d'arbres, elle est devenue le lieu idéal pour l'entreposage de gravats et de débris de maçonnerie. «Il arrive que les agents d'Asrout interviennent et ramassent tous les déchets solides qui s'y trouvent. Mais la décharge finit toujours par revenir. Il faut sans doute faire un travail de sensibilisation à l'endroit des habitants du quartier», suggère un habitant. A Bordj El Bahri, derrière l'ancienne église, des gravats et des restes de maçonnerie sont également entreposés sur un terrain vague. Ces déchets forment au final un monticule. «Il est impératif d'éradiquer cette décharge, car elle occupe un endroit qui se trouve au centre-ville», dira un habitant de la commune.