Le pompage de l'essence normale s'est accru de 1,8%, en passant de 1,16 million de tonnes (Mt) en 2016 à 1,18 Mt l'année dernière, tandis que l'utilisation de l'essence sans plomb par les conducteurs a augmenté durant la même période de 1,36 Mt à 1,43 Mt, soit une évolution significative estimée à 5,4%. L'augmentation des prix de l'essence, induite par les deux dernières lois des finances, ne semble pas avoir d'effets sur la courbe de la consommation interne, la demande en la matière ayant globalement augmenté durant l'année écoulée, selon le dernier bilan de l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). Ainsi, la consommation de l'essence normale et sans plomb a continué à évoluer à la hausse durant l'année 2017, a révélé hier l'ARH, citée par l'APS. En volume, indique la même source, le pompage de l'essence normale s'est accru de 1,8% en passant de 1,16 million de tonnes (Mt) en 2016 à 1,18 Mt l'année dernière, tandis que l'utilisation de l'essence sans plomb par les conducteurs a augmenté durant la même période de 1,36 Mt à 1,43 Mt, soit une évolution significative estimée à 5,4%. S'agissant des autres types de carburants, l'ARH indique en revanche que la consommation de l'essence super a connu un recul de 12,4% pour s'établir à 1,53 Mt en 2017 contre 1,75 Mt en 2016, au même titre que le gasoil, dont la demande a légèrement régressé en s'établissant à 10,08 Mt, contre 10,32 Mt, soit une baisse de 2,3%. A contrario, la consommation du GPL/carburant a connu, elle, une croissance significative avec un volume de 456 978 tonnes en 2017, contre 351 571 tonnes une année plus tôt, marquant ainsi un bond de près de 30%. Dans l'ensemble, note cependant l'Autorité de régulation des hydrocarbures, la consommation globale des carburants a enregistré une baisse annuelle de 1,7%, reculant ainsi à 14,68 millions de tonnes en 2017, contre 14,94 Mt en 2016. Durant l'année prise en référence, soit 2017, les taxes induites par la loi des finances avaient, rappelle-t-on, charrié une relative hausse des prix des carburants à la pompe, l'essence normale ayant ainsi augmenté à 32,69 DA le litre, l'essence super à 35,72 DA, celle sans plomb à 35,33 DA et enfin le gasoil à 20,42 DA, tandis que le prix du GPL/carburant est resté stable à 9 DA/litre. Des prix qui ont été du reste révisés à nouveau à la hausse à la faveur de la loi de finances de l'année en cours, au moment où la facture d'importation des carburants atteignait près de 1,6 milliard de dollars (2,96 millions de tonnes de carburants importés), contre 1,35 milliard de dollars (3,06 millions de tonnes) en 2016. A noter qu'une dizaine d'opérateurs interviennent dans la distribution de gros de ces carburants sur le marché national, à savoir l'entreprise publique Naftal et neuf autres opérateurs privés, en l'occurrence Petrobaraka, Petroser, GBS, Petrogel, Galaoil, Alpetro, Hamdi Petrolium, Propal et Stpp. Alors que le parc national de véhicules compte actuellement plus 6 millions d'unités, ceux convertis au GPL/c ont été au nombre de 60 000 en 2017, contre 43 000 en 2016 et 24 700 en 2015.