De nombreux visiteurs ont regretté l'absence de séances de ventes-dédicaces avec les auteurs des livres. C'est peut-être une première à Aïn Beïda, qui voit l'organisation d'un salon du livre, que les organisateurs considèrent comme le premier au niveau de la wilaya. Certes, une dizaine de stands, bien garnis de livres, sont là pour l'attester, mais nous n'avons pas remarqué la présence d'auteurs pour des séances de dédicaces. Ouvert le 28 février, le salon se poursuivra jusqu'au 14 mars. D'ores et déjà, il draine un grand nombre de visiteurs, surtout de jeunes étudiants, lycéens, collégiens et aussi d'écoliers accompagnés de leurs parents. Ils sont à la recherche de livres parascolaires pour compléter leurs cours. Presque tous les stands renferment des livres destinés aux enfants scolarisés. Le livre religieux occupe lui aussi de larges espaces du salon. «Ce ne sont pas des nouveautés qu'on expose dans ce salon, mais des livres qu'on a déjà vus dans les librairies de la ville», nous confie un visiteur. En réalité, l'organisation de ce salon est une initiative d'un groupe de libraires, venus de plusieurs wilayas du pays. L'un d'eux nous a fait savoir qu'ils ont déjà organisé un événement semblable dans la ville de Khenchela et ça a vraiment marché. Nombre de visiteurs du salon qui se tient dans l'ex-église de la ville ont souhaité la présence d'auteurs pour leur signer leurs livres. Dernièrement, Mme Yasmina Gharbi Mechakra a signé son roman dans sa ville natale Meskiana et la séance dédicace a été une grande réussite. C'est ce que souhaitent les amoureux de la littérature. En tout état de cause, cet événement qui attire beaucoup de visiteurs renseigne sur l'intérêt qu'on donne au livre, malgré sa cherté. Oui, certains romans par exemple restent toujours chers bien qu'ils soient édités en format de poche. C'est le cas notamment des romans de Yasmina Khadra, de Mar Lévy ou d'autres romanciers en arabe. «Personnellement, les prix affichés par certains livres me rebutent. J'aurais souhaité que lors des salons, il y ait des réductions pour encourager les potentiels lecteurs à acheter», nous avoue lecteur assidu de romans,