- Ghaza Le mouvement palestinien de résistance Hamas a annoncé, hier, la création d'une commission d'enquête «de haut niveau» sur l'attentat contre le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Rami Al Hamdallah, la veille dans le territoire. L'attentat à la bombe a eu lieu juste après l'entrée dans l'enclave palestinienne d'un convoi dans lequel se trouvaient M. Hamdallah et l'influent chef du renseignement, Majed Faraj, tous deux sont sortis indemnes de la déflagration. Le ministère de l'Intérieur ghazaoui a déclaré avoir mis en place une «commission d'enquête de haut niveau» sur cet acte. Sept personnes ont été légèrement blessées dans l'attentat qui n'a pas été revendiqué. Pour beaucoup, le but de l'attentat était de «saboter toute chance de réconciliation» interpalestinienne. - UE-migrations La Commission européenne a donné son feu vert hier à une seconde aide de 3 milliards d'euros pour l'accueil des réfugiés syriens en Turquie, plaidant pour le maintien du lien fragile avec Ankara malgré des tensions récurrentes. Cette nouvelle aide, après une première du même montant, avait été promise sous conditions dans le cadre de leur accord migratoire controversé de mars 2016, qui a permis de freiner de manière spectaculaire les arrivées de migrants sur les côtes grecques. L'annonce de ce soutien financier, considéré comme un dû par Ankara, intervient en amont d'une réunion programmée le 26 mars à Varna, en Bulgarie, entre les dirigeants de l'UE et le président Recep Tayyip Erdogan, pour faire le point sur les relations tourmentées entre Turcs et Européens. - Afrique du Sud Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, au pouvoir depuis février, s'est engagé hier à «accélérer» la réforme agraire destinée à redistribuer des terres de la minorité blanche au profit de la majorité noire afin de «corriger les injustices». Près d'un quart de siècle après l'élection de Nelson Mandela marquant la fin du gouvernement de l'apartheid, cette question très sensible ne cesse d'agiter la vie politique sud-africaine. Il s'agit de l'un des points essentiels du débat sur la compensation des inégalités créées par l'ancien régime, qui avait interdit à la majorité noire de posséder des terres. La minorité blanche, qui représente 8% de la population du pays, «possède 72% des fermes», contre «4% seulement» pour la majorité noire (80% de la population du pays) . - Espagne Le dirigeant indépendantiste catalan, Carles Puigdemont, a estimé hier qu'un fédéralisme comme le mode helvétique est «une idée qui peut convaincre la majorité des Catalans», dans une interview à la télévision suisse RTS. «Je suis absolument convaincu que si l'Espagne était organisée comme la Suisse, il n'y aurait eu aucun problème», affirme M. Puigdemont, actuellement en exil en Belgique et qui doit venir en Suisse dimanche pour participer à une table ronde sur le thème de l'autodétermination au Festival du film et Forum international sur les droits humains (FIFDH) de Genève. «C'est une idée que l'on doit travailler et, peut-être, c'est une idée qui peut convaincre la majorité des Catalans», a-t-il ajouté, dans cette interview en français.