De hauts responsables du gouvernement ont souligné, hier à Alger, la nécessité d'investir dans la formation professionnelle pour promouvoir de nouveaux métiers dans le bâtiment afin de réduire les délais de réalisation et d'économiser en coûts. Intervenant lors de la sortie de la première promotion de plaquistes en Algérie, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Mohamed Nadir Hamimid, a déclaré qu'il appuyait « cette initiative qui s'inscrit dans un processus lent qui consiste à industrialiser le bâtiment ». Il a, à cet égard, expliqué que « le procédé de la plaque de plâtre permet de gagner dans les délais de réalisation et ainsi faire des économies en coûts » et annoncé que « le métier de plaquiste sera intégré dans la nomenclature des métiers du bâtiment ». « Il est actuellement utilisé en Algérie même si sur le plan résonance on va nous reprocher cela, cependant, il a sa place », a précisé la même source, en relevant que « le Centre de contrôle technique des constructions (CTC) accueille favorablement la pose de plaques de plâtre ». Il a encouragé, toutefois, à « démultiplier » ce genre de formation à tous les métiers de la construction car les besoins en main-d'œuvre qualifiée sont importants en Algérie dans le secteur du BTPH et, en particulier dans le bâtiment. M. Hamimid a, par ailleurs, énuméré, selon l'APS, les métiers connaissant des carences tels que celui de plombier, d'ouvrier qualifié en revêtement du sol, de maçon, de coffreur et de ferrailleur. Il a interpellé les opérateurs économiques pour s'ouvrir à ce genre d'initiatives et de renforcer leur implication dans la formation traditionnelle et la formation alternée (recyclage).