Les candidats au Sénat sont officiellement connus, depuis mercredi. Il s'agit des P/APC de Djelfa (FLN), Aïn Chouhada (RND), Aïn El Bel (FNA), deux vice-présidents de l'APW (MSP et El Islah) et enfin un membre de I'APC de Dar Chioukh (PRA). La nouvelle du choix préférentiel du P/APC de Djelfa comme porte-étendard du FLN a soulevé beaucoup d'appréhensions dans le camp du RND, qui aurait préféré un autre rival de moindre envergure. Celui que tous les candidats craignent est âgé de 50 ans et titulaire d'une licence en philosophie. En outre, il s'est déjà exercé à la pratique politique au sein de I'UNJA et du parti avant de se familiariser avec la fonction supérieure au sein d'une grande EPE. Moins de deux semaines nous séparent de l'échéance du 28 décembre et la campagne électorale est à son paroxysme dans tous les coins de la région. De tous, seul le FLN, fort d'un collège de 141 voix, semble le plus serein en comptant sur une discipline de parti, en dépit des apparences. Avec un effectif de 72 électeurs, le RND multiplie les sollicitations tous azimuts en s'appuyant sur un discours qui tend à laisser croire à un retour fulgurant du parti via son leader, Ahmed Ouyahia. Le MSP, avec ses 17 suffrages quasiment acquis, reste aux aguets, dans l'attente d'un tremblement de terre chez les autres formations politiques en lice. Le reste des candidats ne devrait poser aucun problème pour les poids lourds. Il y aura, certes, des défections partout, mais vraisemblablement sans surprises au regard de l'expérience des cadres locaux du FLN qui pratiquent mieux le grenouillage.