Les primaires chez les élus d'El Islah et la désignation d'un candidat n'auront finalement compté que pour des prunes car un autre élu vient de marquer sa différence, voire afficher officiellement sa désobéissance en déposant sa candidature au terme de la clôture des dépôts de dossiers au niveau de la DRAG. Ils seront, désormais, dix candidats. En plus des élus du FLN et du RND venus s'ajouter deux élus d'El Islah, un pour chaque formation au niveau du FNA et du PRA et des indépendants. Un finish qu'on annonce donc palpitant au soir du 28 décembre à voir se disperser les voix des grands électeurs bien que les pronostics donnent favoris l'actuel président d'APW et le P/APC d'obédience RND. Un duel à distance entre frères ennemis qui suscite déjà de l'entrain dans un camp comme dans l'autre et suscite les commentaires les plus fous sinon fantaisistes qui parlent de « zerda » pour sceller des pactes mais aussi des compromissions à l'aune d'élections locales et législatives. Au RND, où le candidat Boualem est mis sur orbite après la débâcle de 2003, c'est carrément Ouyahia en personne qui est venu ressouder les liens dans le camp, quelque peu marqué par des rivalités internes induites par l'ambition politique personnelle et aider à se préparer en conséquence pour battre le candidat Kadda Kaddour, par ailleurs membre influent dans l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC). Une carte que le FLN avait jusque-là jouée avec brio face à des outsiders qui ne manquent pas d'atouts. Suffira-t-elle cette fois-ci pour placer le controversé Kaddour, dont la carte de visite reste des plus étoffées ? M. Boualem, à la vue du nombre de candidatures déposées, jubile. 402 électeurs pour 10 candidats « c'est jouable », a-t-il dit. A voir !