Qui n'a pas remarqué, en faisant le tour des quartiers de nos villes, que des panneaux, ou de simples inscriptions sur le mur, comportent les mots «à vendre». Que ce soit à Oum El Bouaghi, à Meskiana, à Aïn Beïda ou ailleurs dans les autres villes de la wilaya, des dizaines de maisons familiales sont proposées à la vente. «Personnellement, nous annonce un trentenaire, je ne peux me permettre l'achat d'un toit pour un milliard ou plus. Il me faudra travailler cent ans et tout économiser pour réunir une pareille somme». Des jeunes comme lui préfèrent souscrire aux formules initiées par les pouvoirs publics, comme l'AADL, le LPA ou le LPP. Pourquoi ? Parce que les futurs attributaires ne sont pas tenus de payer la somme en entier, mais selon un échéancier établi avec la banque. Quant à la vente des maisons ou parfois de lots de terrain, cette dernière connaît un vrai recul ces dernières années. Le marché est en panne à cause de la cherté des prix pratiqués ou d'autres considérations. Certains citoyens intéressés attendent que les prix de l'immobilier baissent pour réaliser leur affaire. Surtout qu'ils ont entendu ici et là que le marché va connaître un effondrement ou du moins une diminution.