Emirats arabes unis Le premier des quatre réacteurs de la centrale nucléaire civile des Emirats arabes unis a été achevé, ont annoncé hier les autorités de ce pays, qui deviendra le premier Etat arabe à produire de l'énergie atomique. Cette annonce a été faite lors d'une visite du président sud-coréen, Moon Jae-in, et du prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, qui ont fait le tour des installations nucléaires de Barakah, a rapporté l'agence officielle émiratie WAM. La centrale, d'un coût de 20 milliards de dollars, est construite par un consortium dirigé par le sud-coréen Kepco. Les Emirats avaient annoncé que le premier réacteur commencerait à fonctionner en 2017, avant de reporter cette date à 2018. Syrie L'armée syrienne semble en passe de reconquérir la Ghouta orientale. Après avoir écrasé sous un déluge de feu la Ghouta dans le cadre d'une offensive qui a permis à Damas de reprendre plus de 90% des territoires insurgés, le pouvoir de Bachar Al Assad a imposé à deux groupes rebelles des accords d'évacuation. Une quarantaine de bus ont été acheminés, hier à Arbine, pour poursuivre les évacuations dans la poche rebelle du sud de la Ghouta, tenue par la faction islamiste Faylaq Al Rahmane. Quelque 2700 personnes, dont 590 «combattants», avaient déjà pris place à bord en fin d'après-midi, selon l'agence officielle Sana. Au total depuis jeudi, quelque 10 400 personnes sont parties. Turquie Le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé, hier, qu'Ankara restait déterminé à intégrer l'Union européenne avant un sommet UE-Turquie qui s'annonce houleux sur fond de désaccords croissants entre les deux parties. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et celui du Conseil européen, Donald Tusk, devaient s'attabler avec M. Erdogan lors d'un dîner de travail, hier soir, dans la station balnéaire bulgare de Varna, avec au menu de nombreux sujets épineux. M. Erdogan a affirmé qu'une adhésion à l'UE restait pour la Turquie un «objectif stratégique», alors que le processus est au point mort depuis plusieurs mois. Yémen Les Houthis ont marqué, hier, le troisième anniversaire de l'«agression» saoudienne au Yémen par une démonstration de force dans la capitale Sanaa, peu après avoir tiré une salve de missiles balistiques sur l'Arabie Saoudite, qui dirige une coalition militaire contre ces rebelles soutenus par l'Iran. Selon les autorités saoudiennes, sept missiles ont été interceptés par la défense antiaérienne dimanche soir, mais un travailleur égyptien a été tué et deux autres blessés par la chute de débris sur une habitation à Riyad. Trois des missiles ont été tirés vers la capitale saoudienne Riyad, un vers la ville garnison de Khamis Mecheit, un vers Najrane et deux vers Jazane, dans le sud, a précisé le colonel Turki Al Maliki, porte-parole de la coalition militaire qui intervient au Yémen depuis le 26 mars 2015.