Vingt six familles ont été destinataires, en début de semaine, des décisions d'attribution de leur logement sis dans la commune de Bousfer. Le quota en question a été réparti entre les deux communes de Bousfer et de Mers El Kébir, à raison de 16 logements pour la première et 10 pour la deuxième. Ainsi, après avoir pris possession de leurs clefs, ces familles ont rejoint leur nouvelle demeure. Il n'est pas sans citer le grand soulagement de ces familles, dont l'attente a duré plusieurs années, avec toutes les peines et angoisses que cela a engendré chez elles. Notons qu'un autre programme de 141 logements sociaux est en cours de réalisation dans cette commune. Les premiers travaux ont été lancés lors de l'été passé. Quant aux délais d'exécution, ils sont fixés à 18 mois. Dans le même contexte, et concernant cette fois-ci le chef-lieu de daïra, Aïn El Türck, un quota de 191 logements sociaux, à Bouisseville, sera bientôt distribué, le projet étant fin prêt. L'on croit savoir que la dernière étape administrative, à savoir la réunion de la commission de Daïra, sera effective dans les jours à venir, soit avant la fin de l'exercice 2006. Identification des postulants A signaler que la brigade d'enquête, désignée par les services de la Daïra, a achevé le travail préliminaire consistant à effectuer les vérifications d'usage concernant les postulants. A noter également que ce quota vient s'ajouter à celui distribué l'an passé et estimé à 241 logements sociaux, pour la seule commune de Aïn El Türck. L'effort est tout de même louable car cela a permis d'atténuer, ces trois dernières années, quelque peu la pression chez une population demanderesse, mais en terme de quantité, d'autres efforts sont escomptés par cette même population, notamment celle adulte. En effet, ayant souffert depuis de longues années de l'absence de programmes de logements, la commune de Aïn El Türck est passée pour être le parent pauvre de la wilaya d'Oran. Cet état de fait a engendré une forte demande chez une population « vieillissante » en quête urgente d'un toit. D'autre part, le quasi triplement de la population locale, en l'espace de quelques années seulement, a accentué la demande. Partant de ce constat, les responsables locaux, entre administrateurs et élus, ont inscrit sur leur agenda de futurs programmes de logements sociaux, afin de tenter un équilibre entre l'offre et la demande. Le renfort en programme LSP est lui aussi apprécié, mais face à un pouvoir d'achat érodé, seule une partie infime des citoyens peut y prétendre. Il faut enfin préciser que les anciens gestionnaires avaient, certainement par manque de vision, déconsidéré la question du logement et la future demande y afférente. Ce qui expliquerait l'état actuel des choses dans une commune qui avait dû, à un temps remontant à celui de la DEC et bien après, souffrir de la mauvaise gestion et du laisser aller.