Aussi incroyable que cela puisse paraître des familles sinistrées qui sont à la rue après l'effondrement de leurs habitations ont refusé de prendre possession des logements sociaux qui leur ont été affectés par la wilaya d'Oran. Les raisons de ce refus c'est que ces logements se trouvent implantés au niveau de communes autres qu'Oran c'est-à-dire Mers El Kebir, Bousfer, Oued Tlélat, Mars El Hadjadj... En effet, les familles concernées par cette attribution de logements sociaux en fonction de la disponibilité, a précisé la wilaya, sont au nombre de 19 (12 à Sid El Houari, 6 à Gambetta et un à El Derb). Parmi ces familles qui refusent de quitter Oran au nombre de 5 pour s'installer dans des communes avoisinantes, il y a une qui vit depuis plus de 3 ans sous une tente et ne veut pas prendre possession de son logement, un F4, qui est dans la commune de Bousfer. D'autres refusent encore d'aller s'installer à Mers El Kebir. Un comportement que d'aucuns ne comprennent pas et que d'autres réprouvent. Une situation qui abonde dans le même sens des autorités locales qui expliquent que parmi les demandeurs figurent souvent des opportunistes. Certes, la perspective de devoir changer totalement de lieu de résidence, avec ce que cela comporte comme contraintes pour le travail et la scolarisation des enfants peut-il justifier le maintien de sa famille dans des conditions de vie précaire, c'est-à-dire à la rue ou dans des centres de recasemment. En fait là se pose la politique du logement, la culture de l'Etat providence qui domine le comportement social de nombre de personnes. F. BOUMEDIENE