Le manque de tact de Guidoum Plusieurs ministres étaient, mercredi soir, à l'hôtel El Aurassi, à la table d'honneur, lors de la réception donnée en l'honneur de l'hôte de l'Algérie, le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, parmi lesquels le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum. Sauf qu'à la surprise générale, le ministre n'a pas voulu participer au dîner et a prétexté une urgence pour quitter précipitamment la réception. Tous les présents étaient atterrés par ce manque d'égard envers une personnalité de la stature du président du CIO. Selon certains invités, M. Guidoum a consacré une dizaine de minutes de son temps et n'a prononcé que deux phrases lorsqu'il devait lire un discours. Le lendemain, jeudi soir, des automobilistes ont été surpris de voir M. Guidoum sortir indemne d'un accident de voiture sur l'autoroute ouest. Il était seul au volant. Le commandant de bord de l'avion tunisien a perdu le nord L'énigmatique atterrissage de l'Airbus A320 de la compagnie tunisienne Nouvel Air sur la piste d'une zone militaire de Teleghma, alors que le module en question devait se poser sur le tarmac de l'aéroport de Sétif, où l'attendait la délégation saoudienne du Ahly Djeddah, n'a toujours pas divulgué ses secrets. Selon certaines indiscrétions, la question est prise au sérieux par les hautes sphères de l'Etat. Après la commission de crise installée, nous dit-on, au niveau de la wilaya de Constantine, les services de sécurité auraient ouvert une enquête pour tirer au clair cette affaire. D'après nos sources, la responsabilité du commandant de bord, ayant commis une erreur professionnelle grave, est à l'origine de cet atterrissage, d'autant que l'appareil en question n'était pas dans la « mire » de la tour de contrôle de l'aéroport de Sétif. Après leur audition, le commandant et son équipage ont quitté, jeudi dernier, le territoire national, tout comme l'Airbus qui a été « rapatrié » par un autre commandant dépêché sur les lieux ainsi qu'une équipe de mécaniciens. Dos-d'âne ou montagnes ? Les usagers de la route reliant la ville de Dellys au chef-lieu de wilaya de Boumerdès souffrent le martyre en arrivant à Ouled Bounoua. Et pour cause, le tronçon reliant ce petit village au chef-lieu de commune Cap Djinet est parsemé « d'embûches ». Les dos d'âne qui y sont implantés à intervalles restreints, ressemblent beaucoup plus à de petites montagnes tant leur hauteur dépasse la normale. Les autorités locales sont régulièrement interpellées pour remédier au risque de voir se produire l'opposé du résultat recherché. Des accouchements à la lumière d'une bougie ! A Taourga, commune située à 80 km du chef-lieu de wilaya, les coupures d'électricité sont fréquentes. Un handicap majeur pour le personnel de l'établissement et un véritable problème pour les citoyens. Apparemment, le groupe électrogène offert en 1984 par le chef de l'exécutif de la wilaya à la polyclinique de Taourga n'a été d'aucune utilité. L'on a toutefois appris, d'une source digne de foi, que ledit générateur est gardé « jalousement » dans son emballage et que de nombreux accouchements se sont faits à la lumière d'une… bougie ! Verbalisés pour avoir planté des fleurs Un citoyen, de la cité des 500 Logements, dans la partie nord de Sétif, est intervenu, ce vendredi, sur les ondes de Radio El Hidhab, lors de l'émission « Votre point de vue », pour apprendre aux auditeurs que ses voisins et lui, de la cage A 10, ont été verbalisés pour avoir... planté des fleurs juste à l'entrée de leur immeuble. Pour avoir osé créer un semblant d'espace vert, sans autorisation, chaque locataire eut droit à une amende de 800 DA, alors que certains habitants de ladite cité, par manque de civisme, n'hésitent pas à jeter leur poubelle par leur fenêtre, pour éviter de se déplacer, surtout par un froid pareil, pour la déposer là où il le faut. Qui doit, en fait, être pénalisé ? Celui qui salit son environnement ou celui qui l'embellit en y plantant des rosiers ? A méditer.