Dans le cadre du PADSEL-NEA (Projet d'Appui au développement socio-économique local dans le nord-est d'Algérie) lancé en 2003 en collaboration avec l'Union Européenne (UE), le bureau de la zone de Souk Ahras a inauguré la semaine dernière, le lancement officiel de 43 opérations, par la remise de 44 micro-crédits estimés à 4 000 000 DA au profit de 5 associations locales. Se déclarant satisfait des résultas atteints à Souk Ahras, M. Zidelmel, directeur régional du projet, a annoncé le remboursement à 100 % des crédits octroyés antérieurement. « Le choix des projets, l'orientation, le suivi permanent et le concours d'autres partenaires, notamment les banques, sont à l'origine des résultats probants enregistrés depuis la mise en œuvre du programme », a-t-il déclaré lors de cette rencontre. Et d'ajouter « Le revolving est un moyen préconisé pour assurer la pérennité de ce programme, enclenché dans le but de lutter contre la pauvreté, loin de toute forme d'assistanat. Cette formule génératrice de richesses et pourvoyeuse de postes d'emploi ne peut être présentée en concurrence par rapport aux autres programmes de relance économique. » Le rôle du PADSEL-NEA en Algérie « est complémentaire. » Même principe défendu par M. Christian, représentant de la partie européenne engagée depuis 70 ans dans ce genre d'activités. « Nous œuvrons pour la durabilité de ce genre d'opérations en Algérie, afin d'assurer le maximum de bénéficiaires de projets dans ce cadre. La rigueur dans la gestion et dans le contrôle permanent sont à même de permettre et d'assurer la continuité et de provoquer l'engouement chez les citoyens des régions pauvres. » La formation a été l'autre point commenté par M.Christian qui a annoncé des stages dans la gestion administrative pour 100 associations concernées par ces micro- crédits. Ces prêts sans gage ni garantie sont, pour rappel, soumis à la condition de créer une association pour mieux cerner les responsabilités dans la gestion. « Le remboursement du crédit n'est pas une fin en soi », a encore déclaré M. Zidelmel. Sur les 750 mechtas défavorisées que compte le pays, 327 sont ciblées par le PADSEL.