La région d'Illizi recèle de grandes potentialités touristiques. Le Tassili n'Ajjer dans sa splendeur nous dévoile un pan du Sahara. Des peintures et des gravures rupestres, parmi les plus belles du monde, racontent son histoire. C'est un lieu privilégié où romance et délire, passions et méditation semblent le mieux en harmonie pour réaliser le rêve le plus sublime, celui de voyager dans le passé lointain et de remonter jusqu'à la source de la vie. Ici, les paysages sont grandioses. Ils dépassent la mesure humaine. A Iherir, le visiteur est subjugué par les montagnes sculptées par le vent, l'eau et le soleil. Le ciel bleu azur semble si proche. Il faut savoir écouter le silence au plus profond de soi afin d'avoir une petite chance d'entendre la voix de la nature qui nous raconte la naissance du monde. Un bureau d'information est le premier point de contact des touristes. « Si nous avons l'eau et l'électricité, les touristes ne viennent pas en grand nombre », déclare un des responsables au wali venu en compagnie du ministre du Tourisme en visite de travail. Il ajoute quand même : « Nous aimerons avoir un autre camping qui s'ajoute au seul que possède cette région ». A quelques mètres de là, un autre miracle de l'auteur de toutes choses : une végétation et un oued. Des jeunes pêchent du poisson. Mourad, 18 ans, est venu avec son frère passer le temps. D'après la direction du tourisme, 5230 touristes étrangers sont venus en 2005 et cette année, ils sont quelque 15 076 touristes algériens et étrangers à avoir fréquenté cette région. 28 agences de tourisme et de voyages exercent en plus de l'Onat. L'inscription du Parc national du Tassili n'Ajjer sur la liste du patrimoine mondial en 1982, d'une part, et la reconnaissance, en 1986, du Plateau du Tassili comme réserve de biosphère dans le cadre du programme de l'Unesco, l'Homme et la Biosphère, d'autre part, devraient favoriser le développement du tourisme en Algérie.